Ce jeudi à 9h, débute le conseil de communauté de Toulouse Métropole. Les élus, qui adopteront notamment le compte administratif 2012, vont être interpellés par l’ancien maire de Toulouse Jean Luc Moudenc sur le financement de la machine « le Minotaure » et sur le maintien de la ligne LGV.
« Nous déposerons deux vœux lors du conseil de communauté de Toulouse Métropole qui se tiendra demain » déclare Jean-Luc Moudenc au nom du groupe « Le Grand Toulouse Ensemble ».
Le principal opposant à Pierre Cohen conteste notamment le financement de la machine baptisée « le Minotaure » dont l’installation est prévue à Montaudran. « 2,5 millions d’euros sur 2,8 du coût total de l’oeuvre seront financés par la métropole. Nous demandons au conseil de solliciter la participation des autres collectivités territoriales afin d’alléger la facture du seul contribuable métropolitain » affirme-t-il. Il espère également que le hangar devant abriter cette œuvre sera déplacé « pour dégager la totalité de la visibilité sur le château Raynal ».
A cet égard, une délibération reprenant cette idée ayant été récemment déposée, Jean-Luc Moudenc évoque le probable retrait de ce vœu. « C’est une première victoire, mais nous restons vigilants afin d’avoir un document accepté officiellement par toutes les parties » déclare-t-il, sur ses gardes.
Maintenir le calendrier prévoyant la réalisation de la LGV
Le second vœu concerne le maintien du projet de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) reliant Paris à Toulouse en trois heures de temps. Jeudi, la commission « mobilité 21 » doit rendre son rapport au gouvernement sur le bien-fondé de l’ensemble des lignes ferroviaires, remettant potentiellement en cause le projet initialement prévu. « Nous avons des inquiétudes concernant le maintien du calendrier prévoyant la mise en ligne du projet en 2022 » déclare l’opposant UMP. Celui-ci souligne également l’importance d’une ligne à grande vitesse Toulouse-Narbonne afin d’assurer une liaison entre Barcelone, le Sud de la France et le nord de l’Italie.
Un vœu qui sera porté d’une seule voix avec le groupe « Toulouse Métropole Europe » qui compte lui aussi aborder le sujet au conseil.
Article d’Emile Coste
