Après Bolzan et Chollet, Marie Dequé apporte son soutien à Jean Luc Moudenc

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Marie Dequé apporte son soutien à Jean Luc MoudencA 10 mois du premier tour des élections municipales, les candidatures et les ralliements fleurissent à Toulouse. En effet, après l’annonce de l’investiture de Christine de Veyrac comme tête de liste UDI dans la ville rose ce lundi, c’est au tour de Marie Dequé d’apporter son soutien au candidat UMP.

 

Entre l’UMP de Jean Luc Moudenc et l’UDI de Christine de Veyrac on se rend coup pour coup. Et si la candidate centriste peut se targuer d’avoir remporté une bataille en obtenant l’investiture UDI pour les municipales de mars prochain, son homologue de l’UMP, lui, collectionne les ralliements. Après le secrétaire du parti radical Jean Jacques Bolzan et François Chollet il y a un peu plus de deux mois, c’est au tour de la présidente du groupe municipal Toulouse Métropole d’Europe Marie Dequé d’apporter son soutien à l’ancien maire de Toulouse. « Je veux être actrice de la campagne des municipales » plaide celle qui avait fait scission avec le groupe Toulouse pour tous de Jean Luc Moudenc en décembre 2010. « Pendant ce mandat, il y a eu le temps de l’opposition plurielle, c’est maintenant celui de l’opposition responsable ». Marie Dequé s’explique d’ailleurs sur ce qui a motivé son ralliement. « Aujourd’hui Jean-Luc Moudenc est le plus légitime pour porter le projet de la droite. J’ai toujours dit qu’il fallait étudier toutes les opportunités mais je n’ai jamais exclu Jean Luc Moudenc de celles-ci ». Assurant que « la victoire est possible », elle désire « apporter ses compétences » à cette campagne sans pour autant avoir négocié une place sur la liste de droite.

 

« Je me suis toujours battu pour cette ville »

« Le bilan de Pierre Cohen est décevant » résume Marie Dequé. Cette dernière regrette « l’échec de Toulouse à devenir Capitale Européenne de la culture, celui du grand stade ou encore la mauvaise gestion de l’insécurité ». Un mandat émaillé de « beaucoup de discours et peu d’actions » résume la présidente du groupe Toulouse Métropole d’Europe qui s’est « toujours battue pour cette ville ».

 

Article de Guillaume Truilhé