Isabelle Meiffren : « J’ai eu envie d’aller plus loin dans une forme d’engagement »

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Les élus régionaux Europe Ecologie les Verts (EELV) ont accueilli, en mars dernier, un nouveau membre. Suite au départ de Nicole Belloubet pour le Conseil Constitutionnel, Isabelle Meiffren, la suivante sur la liste électorale, a intégré le Conseil Régional. Retour sur le parcours de cette militante de terrain.

 

« Les choses se décident au travers d’une main levée dans une assemblée. Je suis donc très heureuse d’être là ». Isabelle Meiffren, conseillère municipale de Tournefeuille depuis 2008, a rejoint en mars dernier le groupe EELV du Conseil Régional.

Toulousaine d’origine, elle a eu plusieurs vies avant d’entrer en politique. Parmi les premières étudiantes en écologie, cette militante environnementaliste commence sa carrière dans la recherche. « Mais j’ai trouvé que ça ne bougeait pas assez », précise-t-elle. Elle devient alors journaliste dans la presse professionnelle et écrit pour des revues sur l’environnement, l’agriculture ou l’énergie. Avant d’intégrer un bureau d’étude associatif spécialisé dans l’agro écologie et les énergies renouvelables. « Grâce à ce poste, je mesure l’importance pour les acteurs d’avoir des feuilles de route objectivées », affirme-t-elle.

Comment cette environnementaliste de terrain s’est-elle retrouvée dans le milieu de la politique ? Isabelle Meiffren s’explique. « A un moment, j’ai eu envie d’aller plus loin dans une forme d’engagement. Passer du terrain à cette vision plus sociale, plus économique, est passionnant ». Isabelle Meiffren assure être heureuse de faire partie de ce groupe, « d’autant que nous, écologistes, sommes dans le compromis. Jamais dans la surenchère qui conduit à l’impasse ». Et de conclure sur les raisons de son engagement. « La population augmente, on gaspille de plus en plus. Nous évoluons dans un environnement contraint. Il faut prendre conscience du caractère fini de nos ressources. Et avec des politiques de sobriété, bien comprises, pas restrictives, la société ne peut être que gagnante ».

 

Article de Joséphine Durand