Conférence de presse de Hollande : les premières réactions

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Interrogé pendant plus d’une heure et demi par les journalistes, François Hollande a réaffirmé « ne pas avoir changé de cap ». Le chef de l’Etat a mis en avant ses trois objectifs de l’avenir : réorientation de l’Europe, désendettement et mise en place de la compétitivité économique. Un président qui a définitivement endossé son costume pour les uns, un chef de l’Etat qui enfonce des portes ouvertes pour d’autres. Voici les réactions des politiques toulousains.

 

Christophe Borgel, député de la 9ème circonscription de Haute-Garonne
« Pugnace et volontaire, le Président de la République a fixé un cap, la reconquête de l’avenir, défini trois priorités : réorienter l’Europe, désendetter la France, retrouver la compétitivité. J’ai retrouvé dans cette intervention l’esprit du Bourget avec une seule boussole, la justice, une préoccupation permanente, l’emploi. François Hollande a montré la cohérence pour redresser la croissance et réduire le chômage.

La crise est grave et le redressement ne peut se faire en six mois. En appelant la Nation à faire bloc, le Président de la République a trouvé les mots pour rassembler les Français sur le chemin du redressement dans la justice ».

 

Christian Picquet, Porte-parole de Gauche unitaire, Co-fondateur du Front de gauche

« François Hollande est passé de Jaurès à Louis Gallois »

« La conférence de presse du président de la République sera reçue par le peuple français comme l’aveu d’abandons en cascade. François Hollande a nié tout « virage », mais il est resté sourd aux mises en garde qui montent de la gauche et du mouvement syndical pour persévérer dans la voie des concessions aux forces de l’argent ». Lire la suite…

 

Martin Malvy, ancien ministre, président de la Région Midi-Pyrénées,

« Je salue la cohérence du discours tenu par François Hollande. Il a remis en perspective l’action engagée dans le respect de ses engagements, tracé les perspectives du redressement de la France, de la mobilisation pour la compétitivité et contre le chômage, de la modernisation de notre démocratie.

C’est bien – dans cette période exceptionnellement difficile – le projet de reconquête de notre avenir pour lequel les Français l’ont élu ».