Trois années « blanches » pour la Ville « rose »

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Lundi 14 Mars, les élus du groupe d’opposition municipale Toulouse Métropole se sont réunis à l’Hôtel Duranti, à l’occasion d’une conférence de presse. Le président du groupe René Bouscatel, accompagné de Marie Déqué, Serge Didier et Chantal Dounot-Sobraques, s’est exprimé au sujet de la première moitié du mandat de Pierre Cohen.


« Années blanches, rendez-vous manqués et points noirs » sont les propos utilisés par le groupe Toulouse Métropole pour qualifier les trois années de gouvernance de Pierre Cohen.

Dans un premier temps, René Bouscatel a rappelé le potentiel important que détient Toulouse pour devenir une puissante métropole française. Un potentiel concentré autour de la Recherche et du Développement, de l’aéronautique, et d’une culture très riche avec des architectes renommés. Cependant d’après lui, l’exploitation qui en est faite n’est pas à la hauteur de ce que Toulouse devrait connaître. En effet, Toulouse Métropole parle « d’années blanches », avec une certaine stagnation et défaillance des politiques, faisant par exemple référence au projet retardé de la Cartoucherie, la langueur des travaux de la rue Alsace Lorraine, ou encore au tracé contesté du TRAM qui ne desservira ni le stadium ni le quartier d’Empalot.


De plus, le groupe parle de « rendez-vous manqués » et accuse la nouvelle équipe municipale de ne pas s’être davantage intéressée à certains domaines comme la culture ou les transports.

Toulouse Métropole fait également référence aux « points noirs » de la Ville Rose, en effet Marie Déqué parle d’une ville « morose »où s’accroît un sentiment de non confort et d’insécurité, qui se mêle à une propreté négligée. D’après Chantal Dounot-Sobraques, l’éclairage publique défaillant, ou même la suppression des patrouilles de nuit, ne favorisent pas la sérénité des toulousains.

Malgré un compte rendu pessimiste des politiques mises en place durant cette première partie du mandat, René Bouscatel clôture le débat en affirmant qu’il ne perd pas espoir, et compte sur un renouvellement urbain, ce qui donnerait à Toulouse un « souffle d’ambition ».


Sarah Genoud