Jean-Christophe Cambadélis : « on doit gagner la bataille du sens »

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Jean-Christophe Cambadélis, vice-président du parti socialiste européen s’est confié sur sa vision du parti, le bilan des premiers mois du gouvernement ainsi que sur le mode de désignation du premier secrétaire du parti socialiste.

 

« Nous devons gagner la bataille du sens, c’est-à-dire expliquer aux français que les efforts que nous leurs demandons sont pour l’avenir d’une France plus fiable » explique Jean-Christophe Cambadélis. Le vice-président du parti socialiste européen, qui reconnait que le gouvernement « a été pris à la gorge dès son arrivé » et que celui-ci a fait preuve de « naïveté ». « Aujourd’hui il faut aller vers un gouvernement qui gouverne et un parti socialiste que politise ».

Jean-Christophe Cambadélis reconnait qu’après la victoire, « on s’est endormi sous nos lauriers, on ne s’est pas rendu compte que la France rose était également noire ». Le socialiste, qui est intervenu hier à la tribune, croit en Harlem Désir qui « est un homme rassembleur et travailleur » mais estime que sa principale difficulté sera « d’exister sur le plan médiatique ». « Entre la parole du président de la république, du premier ministre, des présidents du sénat et de l’assemblée, cela va être compliqué de faire entendre la voix du parti » souligne Jean-Christophe Cambadélis.

Dernier sujet abordé, le mode d’élection du premier secrétaire du parti. Pour le vice-président du parti socialiste européen, « les motions sont des prétextes pour exister sur le plan politique », il préconise que le « 1er secrétaire soit élu au suffrage universel ». Enfin il défend un congrès autour de « 3 questions » pour plus de clarté.

 

Guillaume Truilhé