Logo élections cantonales. Photo / CMIHier était une journée placée sous le signe des élections cantonales. UMP, PS, FN, et Les verts, se sont affrontés pour des résultats mitigés et parfois surprenants. Retrouvez les réactions de chacun des intéressés.
Contactée aujourd’hui dans la matinée, Marie-Christine Laforgue, vice présidente sortante du conseil général, s’est dite satisfaite des résultats du premier tour. « La gauche a réalisé un bon score, et ce malgré la forte abstention. Cela montre une marque de soutien envers les politiques publiques du conseil général »explique-t-elle. Elle précise qu’elle n’est néanmoins pas surprise par le score de la candidate UMP, Christine De Veyrac et dénonce une campagne trop généralisée et peu ciblée. Enfin concernant la montée du FN, elle parle de vote de sanction. En effet, selon la candidate du Parti socialiste(canton n°1), les promesses non tenues, par Nicolas Sarkozy, ont favorisé la montée en flèche du Front National.
En parlant du Front National, voici la réaction de Serge Laroze, chargé de la mission départementale du Front nationale de Haute Garonne. «Nos résultats montrent une montée en puissance de l’extrême droite ». Malgré, selon lui, un pacte de manipulateur provenant des « Ripoux blicains », le vote pour son parti est bel et bien un vote « d’adhésion et non de sanction ». Le candidat du Front National (canton 6) paraît très optimiste pour le second tour, il semble miser sur les abstentionnistes du premier tour pour améliorer ses résultats. Le Front National compte 6 élus pour le second tour.
A l’UMP, le moral n’est pas au beau fixe. En effet, le faible score réalisé semble troubler le parti de droite. Réaction de Philippe Lasterle , membre de l’équipe de campagne de Christine De Veyrac (canton°1). « Le PS et le front national ont été soutenu par les hautes instances, Christine s’est démenée seule, elle résiste. Je reste positif pour le second tour, il faut mobiliser les abstentionnistes ».déclare-t-il. Il tend, également, à mettre en avant, « malheureusement », la lutte sans partage qui se met en place entre le front nationale et le parti socialiste. Enfin du coté de l’UMP, on se dit attristé par ce qui est ,« historiquement », un des score les plus faibles réalisé par la majorité présidentielle, sur des élections cantonales.
Le parti Europe écologie les verts, se dit également très satisfait des résultats obtenus. « Il y a une uniformité des résultats dans l’ensemble des cantons qui est très encourageante » confie François Simon, élu Europe écologie/les Verts, au conseil régional. En ce qui concerne le second tour, deux représentants de leur parti ont une carte à jouer dans les cantons 13 et celui de Lanta. Enfin, dans les autres cantons, il demande de voter contre le front national. Un accord de soutien avec le parti socialiste pourrait être trouvé, les discussions entre les deux parties continues. Effectivement, Europe écologie/les Verts désire que le conseil général revoit les politiques de transports, ainsi que celles de l’agriculture. Il n’y a qu’à ces conditions qu’ils accepteraient d’apporter leur soutien.
Sébastien Dénard, président du parti socialiste, critique le taux, « trop élevé »,d’absentéisme de ce premier tour. Ce phénomène s’explique, selon lui ,par une marginalisation et un désintéressement des élections cantonales provenant du gouvernement. Autre point mis en avant par Sébastien Dénard, le manque d’implication de l’UMP qui favorise « l’essor »que connait actuellement le front national. Concernant son parti il se félicite des résultats de Marie-Christine Lafforgue (canton 1), et se dit très optimiste.
Jean-Luc Moudenc, président UMP31 préfère aborder le sujet délicat du taux d’abstention. Il se dit surpris par un tel désintéressement et espère rallier de nouveaux électeurs au second tour. Concernant les résultats de son parti en région toulousaine, le président de l’UMP31 n’est que peu surpris par cette faible réussite. « Nous attendions une baisse par rapport aux dernières élections cantonales, mais je vous avoue que je ne voyais pas de chiffre si faible ».dit-il. Pour finir, Jean-Luc Moudenc paraît déçu par la nouvelle position de force du Front National en Haute Garonne.
Buhagiar Rémi
