Mi-mandat: Pierre Cohen, fier de son bilan

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C’est ce matin, que Pierre Cohen s’est exprimé au sujet des trois premières années de son mandat. Le maire de Toulouse se dit « satisfait » des projets accomplis, malgré quelques divergences qui persistent au sein de la majorité.

 

Pierre Cohen aura su prendre son mal en patience. En effet, alors que les critiques à l’encontre de sa gouvernance fusaient il y a encore deux semaines, le maire de Toulouse a préféré « laisser dire ». Un bilan retardé selon lui « suite aux cantonales », qui lui permet cependant d’avoir le dernier mot. L’ancien maire de Ramonville, a souhaité rappeler les réalisations installées en matière d’Education ces trois dernières années. En effet, celui-ci parle de « 4 fois plus de moyens mis en place face à une qualité déplorable des écoles ».

Pierre Cohen se félicite également en matière de Transport. En effet, la mise en place de la nouvelle ligne du tramway reliant les Arènes à Beauzelle, est une réalisation aboutie, et « une première étape du maillage de l’agglomération » dit-il. De plus, le projet ambitieux concernant la ligne Garonne verra le jour « d’ici 3 ans ». Au service de la tranquillité des toulousains, le système de vidéosurveillance apparaît comme « un instrument parmi d’autres ». Ainsi, dès demain au Conseil municipal, sera mise en place la Commission consultative des libertés publiques, en vue de discuter de l’installation de caméras Rue Pargaminière.

 

Quelques discordances au sein de la municipalité…

Des divergences apparaissent, notamment lorsqu’on aborde certains sujets comme l’extension du Stadium et de son coût (50 millions d’euros), le réaménagement du Parc des Expositions, ou encore la municipalisation de l’eau. De plus, Régis Godec, président du groupe Europe Ecologie, semble ne pas avoir digéré l’éviction de Stéphane Coppey, à la présidence de Tisséo.

Il nuance toutefois en affirmant qu’entre la majorité PS et les écologistes « il existe plus de points de convergences que de divergences ». Martine Croquette, élue communiste, affirme elle aussi « qu’une majorité doit savoir passer outre ces désaccords».