Bertrand Serp, candidat UMP aux élections législatives, et sa suppléante Stéphanie Rivares
15 jours pour convaincre. Les candidats aux élections législatives sont sur tous les fronts à Toulouse. Bertrand Serp, candidat UMP sur la 4ème circonscription, accompagnée de sa suppléante Stéphanie Rivares, se pose en homme de terrain, face à la députée sortante Martine Martinel, qui « n’a pas un bilan très intéressant » selon lui.
Porte à porte, réunion publique, rencontre avec les commerçants, réunion « Tupperware », Bertrand Serp mise sur la proximité. Candidat pour la première fois aux élections législatives, ce chef d’entreprise d’une petite PME, compte convaincre les gens « de voter pour une personne, et non pas une étiquette » déclare-t-il. Son atout, être issu de la société civile, connaitre les problèmes des commerçants, bref être un candidat de la « vraie vie ».
Face à lui, son adversaire socialiste Martine Martinel, brigue un deuxième mandat. L’occasion de critiquer sa campagne, mais aussi son bilan. « Comme François Hollande a été élu, le PS pense qu’il n’a pas besoin de faire campagne, mais une élection n’est jamais gagnée d’avance » remarque Bertrand Serp. Quant à l’action de sa rivale sur les 5 dernières années, le candidat ne prend pas de gants, « sa prise de parole est minime, elle a fait deux rapports sur l’audiovisuel, qui n’est le sujet le plus important. Au final elle n’a pas un bilan très intéressant ». A contrario, il promet de « rester en contact avec la population de la circonscription », et propose un projet qui « défendra leurs intérêts ».
En premier lieu, revaloriser l’emploi en soutenant les PME et TPE, ainsi qu’en instaurant un micro crédit pour la création d’entreprises. L’insécurité « est également une question importante dans une grande métropole comme Toulouse, et surtout dans ma circonscription qui entièrement urbaine » remarque-t-il. Sur ce point, il propose notamment la généralisation de la vidéosurveillance. Concernant les transports, il soutiendra le « grand contournement » du centre-ville de Toulouse, et le projet de la LGV, « en latence depuis des années ».
Ce programme suffira-t-il à faire la différence ? Malgré ce qu’avance le candidat sur le bilan de sa rivale, il faut noter que celle-ci était classée, en 2011, troisième députée la plus assidue de Haute-Garonne, derrière Gérard Bapt et Catherine Lemorton. En outre, Bertrand Serp devra affronter le dissident Stéphane Diebold, et 3 candidats centristes. « Mon adversaire, c’est le PS, quant aux autres, il devrait normalement appeler à voter pour moi au second tour » espère-t-il.
Coralie Bombail