Jean Jacques Bolzan, joue au centre dans le match des législatives

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Jean Jacques Bolzan, candidat Parti Radical aux élections législatives de Toulouse. Photo / CTI

Dans la première circonscription de Haute-Garonne, le centre sera représenté par Jean Jacques Bolzan aux élections législatives. Entre Catherine Lemorton à gauche, et Sacha Briand à droite, l’homme compte sur son ancrage local et son travail de terrain pour convaincre.


Modem, Parti Radical, Nouveau centre, autant de partis qui s’unissent dans une force commune, « l’union centriste » afin d’affronter les élections législatives. En Haute-Garonne, « c’est le Parti Radical qui rassemble » précise Jean Jacques Bolzan, candidat sous cette étiquette. Si la nouvelle force est « commune », il n’en reste pas moins que « chacun garde sa propre identité » explique-t-il. La sienne est clair, militant centriste depuis plus de 20 ans, et adhérant au PR depuis 4 ans, il en est aujourd’hui le secrétaire départemental. Dans la vie civile, le candidat exerce le métier de délégué médical pour le premier laboratoire mondial, Phizer. Mais son atout est certainement son attache à la 1ère circonscription, « j’y suis né. A Saint-Martin du Touch, on m’appelle l’enfant du village » raconte-t-il avec fierté. En devenir le député serait alors l’occasion de « porter les intérêts de ce territoire au niveau parisien ».

Mais le combat sera rude, notamment face à la députée sortante Catherine Lemorton. En 2007 elle a battu l’ancien maire de Toulouse, Jean Luc Moudenc, avec 54,45% des voix au 2ème tour. L’autre difficulté sera de marquer sa différence par rapport au candidat UMP, Sacha Briand. Pour Jean Jacques Bolzan sa particularité est toute trouvée. « Je suis le candidat du terrain. J’ai rencontré beaucoup de monde, et tout le travail que j’ai réalisé en amont me donne l’avantage » déclare-t-il. Le candidat fait référence à l’association 2AT, « Agir pour l’avenir des toulousains », qu’il a créé en 2008, et dont il est le président aujourd’hui. Il a également été maire du quartier Saint-Martin du Touch, pendant le mandat de Philippe Douste-Blazy à la mairie de Toulouse.

Fort de ces expériences, Jean Jacques Bolzan a « un bilan à défendre ». Mais il a surtout un programme à proposer. Parmi ses idées phares, il souhaite relancer un plan de service à la personne, qui pourrait débloquer « 400 000 emplois » selon lui. Une proposition « qui correspond à notre manière de vivre contemporaine » remarque-t-il. Autre point important, il prône la revalorisation de l’apprentissage, afin de « remédier à la rigidité de l’éducation nationale et d’adapter les formations aux besoins des entreprises ». Maintenir l’exonération des heures supplémentaires, renforcer les crédits impôts-recherche pour les PME et PMI, ou encore favoriser l’hospitalisation à domicile sont autant de points qu’il compte défendre à l’Assemblée nationale.

Jean Jacques Bolzan est déterminé, « bien sûr, j’ai espoir de gagner, on ne peut pas entrer sur un terrain de rugby en pensant perdre ». Trois semaines pour foncer dans le tas, plaquer ses adversaires, et réussir son premier essai, la métaphore était bien choisie.

 

Coralie Bombail