Législatives : Sandra Torremocha veut défendre les « petits travailleurs »

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Sandra Torremocha, candidate LO dans la 3ème circonscription de Haute-Garonne. Photo / CTLO

Dans moins d’un mois, les français choisiront les députés qui les représenteront à l’Assemblée nationale. L’ensemble des partis politiques se sont relancés dans la campagne en vue de ce scrutin, et Lutte Ouvrière n’est pas en reste. Portrait de Sandra Torremocha, candidate LO dans la troisième circonscription et porte-parole locale du parti.


Militante communiste depuis 20 ans, Sandra Torremocha est très jeune « révoltée par cette société d’injustice et d’inégalité ». Cette enseignante toulousaine a été porte-parole d’Arlette Laguiller, tête de liste LO aux élections municipales, régionales et européennes. Si ces multiples campagnes n’ont jamais été récompensées par quelque mandat que ce soit, Sandra Torremocha ne se décourage pas, loin s’en faut. «  Je suis plus convaincue que jamais » déclare-t-elle. La candidate est persuadée que « la lutte collective reviendra, on n’a pas le choix ». Pourquoi ? Dans une situation de crise persistante, où il y a « chaque jour 800 à 1000 chômeurs en plus », LO se présente comme le parti le mieux placé « pour défendre l’intérêt des travailleurs » explique-t-elle.

La victoire de François Hollande n’est pas pour rassurer la porte-parole du parti. « On ne peut pas compter sur lui pour un avoir un avenir digne de ce nom ». Si les militants sont soulagés du départ de Nicolas Sarkozy, « qui était au service des possédants », Sandra Torremocha souligne que « François Hollande ne s’est engagé sur rien pour les travailleurs, ni sur les licenciements, ni sur les salaires ». D’ailleurs, en Grèce, comme en Espagne « les gouvernements socialistes n’ont pas pu juguler la crise » remarque-t-elle.

Compter des députés sur les bancs de l’Assemblée permettrait à LO de « rendre coup pour coup » les attaques portées contre les « petits travailleurs ». Mais pour les militants communistes, la bataille se jouera quoiqu’il soit dans la rue. « C’est pas la lutte des classes qu’on créera un rapport de force » affirme Sandra Torremocha.

 

Coralie Bombail