Jean-Luc Lagleize et compagnie de Robert Rochefort. Photo / CTIAvec 8,8% des suffrages obtenus au premier tour François Bayrou apparait comme le grand perdant de cette élection présidentielle. Pour Jean-Luc Lagleize, ce score est une « déception ». En effet le président du Modem de Haute-Garonne aurait « aimé dépasser les 10% ».
« L’élection a été détournée en vote pour ou contre Sarkozy alors que François Bayrou a voulu parler des vrais problèmes » tente d’expliquer Jean-Luc Lagleize. Il constate que « les français voulaient à la fois rêver et sanctionner Sarkozy ». Mais s’il pouvait refaire la campagne le président du Modem de Haute-Garonne avoue que « François Bayrou ne changerait rien ».
Le Modem veut maintenant « mettre en place une dynamique du centre » à l’occasion de l’entre deux tours. Un rassemblement qui a commencé à Toulouse avec la création de la maison du centre que « Philippe Douste-Blazy viendra inaugurer au mois de mai ». Cette « dynamique du centre » qui rassemble le parti radical, le nouveau centre, l’alliance centriste et le modem ne « marque pas le fin du mouvement démocrate mais le début d’une nouvelle dynamique ».
Mais fin du modem ou pas, ce troisième échec de suite à l’élection présidentielle va entrainer quelques conséquences. Si François Bayrou reste le leader incontesté du parti, « les futurs candidats centristes aux élections législatives de Haute-Garonne ne partiront pas avec l’étiquette modem ».
Guillaume Truilhé
