André Gallego, un candidat hors des « carcans politiques »

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André Gallego, candidat centriste dans la 4ème circonsciption de Haute-Garonne

Le fondateur du Journal Toulousain, André Gallego, a annoncé sa candidature aux élections législatives toulousaines sous la bannière du Parti Radical. L’homme qui n’en est pas à sa première élection est tout de même novice en politique. Un avantage selon lui.

 

André Gallégo sera l’homme du centre dans la deuxième circonscription de Haute-Garonne. Sollicité par le Parti Radical, mais pourtant toujours encarté au Modem, il a décidé de se représenter aux élections législatives. En effet, le directeur associé du Journal Toulousain avait déjà tenté l’expérience en 2008 sous l’étiquette UDF- Modem. Mais les choses se sont gâtées avec le parti de François Bayrou lorsque celui-ci préfère investir Jean-Luc Forget aux dernières élections municipales de Toulouse. En réaction André Gallego s’était lancé seul dans la bataille avec sa propre liste « 100% Toulouse ».

Bref, une candidature qui témoigne de l’éclatement du centre français, mais surtout d’un « manque de leader dans la région » regrette-t-il.

 

De la presse à la politique…

Si les débuts en politique d’André Gallego sont quelque peu chaotiques, le candidat n’a pas dit son dernier mot et tient à ériger son parcours professionnel en exemple. « Je suis un homme de terrain contrairement à mes adversaires qui sont enfermés dans leur carcan politique » déclare-t-il. Son expérience de l’entreprise est le principal atout du candidat, « j’ai créé le Journal Toulousain il y 15 ans, sans l’aide de personne. Je connais la concurrence, les fins de mois difficiles, les huissiers de justice et pourtant je suis toujours là alors que d’autres ont échoué ». L’homme se pose en défenseur des petits entrepreneurs et des artisans, « j’apporte une expertise qu’aucun autre élu n’a dans la région, et je pense qu’une seule voie à l’assemblée nationale peut changer les choses ».

Quant à la question éthique soulevée par le mélange des genres presse et politique, André Gallego s’explique. « J’ai toujours été un homme engagé dans mes éditos, je crie à l’injustice en permanence et je ne veux recevoir de leçon d’aucun homme de gauche ». Pour autant le candidat est-il à la fois juge et parti ? « Lors de mes précédentes candidatures, le Journal Toulousain a toujours plus parlé des autres candidats que de moi » tient-il à rappeler.

 

Et les présidentielles ?

Sans surprise André Gallego votera François Bayrou au premier tour, bien qu’il ait quelques points à redire à sa campagne. « Il lui manque la ferveur de Jean Luc Mélenchon, je pense depuis longtemps qu’il ne passera pas les 10% » déclare-t-il. Quant aux autres candidats, son avis peut se résumer par « tout sauf Hollande », qu’il n’hésite pas à qualifier d’« imposteur ».

 

Coralie Bombail