La droite toulousaine unie derrière Nicolas Sarkozy

285

Nicolas Sarkozy était à Toulouse en début d’année pour fêter les 50 ans du CNES. Photo / CTI archiveLes partis classés à droite sur l’échiquier politique, se sont rassemblés ce Jeudi, autour de Jean-Luc Moudenc, afin d’apporter leur soutien au candidat Nicolas Sarkozy.

 

C’est au siège de l’UMP 31 que ce sont retrouvés les divers partis de Droite, afin d’apporter leur soutien au président-candidat Nicolas Sarkozy. Occasion de montrer l’union de la droite, qui rassemble le Parti Chrétien Démocrate, le Parti Radical Valoisien, la Gauche Moderne et Chasse Pêche Nature et Tradition derrière le président sortant.

Chaque membre de parti explique la cause de ce ralliement à l’UMP, pour ces présidentielles. Pour la Gauche Moderne, 76% de ses adhérents ont souhaité soutenir le candidat UMP. Quant à Chasse Pêche Nature et Tradition, c’est une manière d’affirmer l’envie que la « ruralité » soit représentée au plus haut poste.

C’est avant tout pour donner une image du rassemblement, unanime, que Jean-Luc Moudenc et ses « amis », ont affirmé leur volonté que ce quinquennat se renouvelle. « C’est la première fois qu’un premier ministre reste en poste tout le long d’un mandat. Preuve de la solidité de notre gouvernement actuel » affirme Jean-Luc Rivière du Parti Radical Valoisien.

Sacha Briand, conseiller fédéral à l’UMP, explique le regain d’intérêt chez les militants. « On sent une remobilisation des sympathisants. Depuis quelques semaines, les gens reviennent vers nous. Pour preuve, en l’espace de quatre mois, nous avons reçu autant d’adhésions qu’en un an ».

Lorsque la question du déplacement éventuel, à Toulouse, du candidat Sarkozy est évoquée, les réponses faites par les membres de l’UMP semblent incertaines. « Mais il est déjà venu auparavant, à Luchon par exemple. Les évènements de ces dernières semaines ont bouleversé le calendrier » se défend un membre UMP.

Cependant, le 18 avril salle Jean Mermoz, sont attendus à Toulouse Alain Juppé, François Fillon, François Baroin et Frédéric Nihous, dans le cadre de la campagne de Nicolas Sarkozy.

 

Yoann Solirenne