Jean Michel Baylet, le candidat de l’audace

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Jean Michel Baylet, candidat du Parti radical était en meeting vendredi dernier à Toulouse. Photo / CTI

Jean Michel Baylet, candidat du Parti radical de gauche aux primaires citoyennes, a tenu vendredi dernier son meeting à Toulouse. Devant une centaine de personnes, le candidat a exposé sa vision « révolutionnaire » de la France.


Jean Michel Baylet est venu battre campagne vendredi soir à Toulouse dans le cadre des primaires citoyennes, qui se tiendront le 9 et 16 octobre prochain. Le candidat a précisé que cette « oxygénation démocratique pour la France » était une idée du PRG. « Il est donc logique et cohérent que je fasse parti de cette primaire » affirme t-il. Jean Michel Baylet s’est exprimé dans une petite salle de l’hôtel Duranti, devant pas moins d’une centaine de personnes. Loin des grands meetings des candidats du Parti socialiste, le PRG, moins connu des citoyens, veut affirmer sa différence avec un projet résumé par le livre « Audace à gauche », écrit par le candidat lui même.

30 propositions « en avant garde » dont Jean Michel Baylet nous donne un aperçu : « le droit de mourir dignement, le mariage homosexuel ou encore la légalisation du cannabis, vendu en pharmacie » sont autant d’idées radicales.

 

Mais la plus grande « audace » du candidat PRG, est sans doute sa vision de l’Europe, « je rêve des États-Unis d’Europe pour faire face à l’empire américain, l’empire asiatique et l’empire africain qui se prépare ». Jean Michel Baylet, « le seul à avoir parlé d’Europe au débat télévisé », voit dans l’Union européenne « notre salut et notre puissance ». Dans un contexte où l’UE, et surtout l’union monétaire sont remis en cause, le candidat n’hésite pas à prôner une politique budgétaire commune. « L’euro est un avantage considérable, mais sans politique budgétaire, nous marchons sur un pied ».

Si Jean Michel Baylet se démarque des autres candidats à la primaire, il ne perd pas des yeux l’objectif final : « l’alternance, avec un président et une majorité à gauche ». Quelque soit le résultat de ces élections, tous les candidats sont prêts à se rassembler derrière le vainqueur pour battre Nicolas Sarkozy. « Il y a une attente considérable dans le pays. Si nous ne remportons pas les présidentielles, ça aura des conséquences dramatiques pour la gauche » conclut Jean Michel Baylet.

 

Coralie Bombail