Le conseil municipal de Toulouse s’est réuni vendredi dernier, pour la première fois depuis la rentrée. Photo / CMT Patrice Nin, archivesLe conseil municipal de Toulouse s’est réuni vendredi dernier, pour la première fois depuis la rentrée. Un programme chargé, avec plus d’une centaine de délibérations votées. Le point sur les grandes lignes de ce conseil.
Le conseil municipal s’est tenu vendredi dernier à Toulouse, dans un contexte un peu particulier : la rentrée scolaire, et la commémoration des 10 ans de l’explosion d’ AZF.
Le premier sujet a même fait l’objet du vœu présenté par la majorité municipale, intitulé : « Pour que l’école redevienne une priorité nationale ». L’occasion pour Gisèle Verniol de répondre aux accusations portées par Jean Luc Moudenc, chef de file du groupe « Toulouse pour tous », quelques semaines auparavant. Il dénonçait notamment les « effets d’annonces et les promesses non tenues de la municipalité » en la matière.
Les 10 ans de la catastrophe AZF ont également fait longuement parlés les élus. Chaque groupe a voulu rappeler l’importance du procès en appel, contre Total, qui se déroulera en novembre prochain, mais sans trop se mouiller, au nom de la fameuse séparation des pouvoirs, qui interdit aux politiques d’influencer la justice. « Ce procès ne doit, dans tous les cas, pas diviser les toulousains » souligne René Bouscatel, leader de « Toulouse métropole ». Le conseil a d’ailleurs décidé que le procès se déroulerait dans la salle Mermoz, mise à disposition par la mairie pour l’occasion.
Parmi les autres sujets débattus, le couplage de la carte pastel et de la carte vélotoulouse, l’ouverture de places supplémentaires en crèche, deux nouvelles aires d’accueil pour les gens du voyage, ou encore le réaménagement du square Charles de Gaulle. Ce dernier point a été l’occasion pour les élus de revenir sur les travaux de la rue Alsace Lorraine, jugés à l’unanimité trop longs et mal organisés.
Si les débats entre la majorité et l’opposition sont souvent houleux, une délibération a fait l’objet d’un consensus : la charte de la vie nocturne.
Coralie Bombail
