Robert Baud, candidat toulousain à la présidentielle 2012

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Robert Baud est un candidat déclaré pour la présidentielle 2012. Photo / CTIRobert Baud est un candidat déclaré pour la présidentielle 2012, sous la bannière de son parti  ABV, « Aux gens de Bonne Volonté ».


Robert Baud fait partie de ceux que l’on nomme les « petits candidats » à la présidentielle, en marge des ténors de l’échiquier politique actuel. Mais ce personnage atypique de 62 ans revendique 50 ans de militantisme associatif et une expérience de vie aux mille métiers. Son slogan « ensemble pour une majorité des minorités en souffrance morale et sociale » affirme sa détermination à faire entendre la voix des laissés pour compte. C’est ce crédo qui l’a poussé à se présenter en 2007, avec un programme déroulé en 10 points. « Cela fait maintenant 11 mois que je suis en campagne. Je suis prêt à donner des solutions concrètes ». Robert Baud veut se faire entendre, avant le raz-de marée médiatique de la rentrée des « gros » candidats.

« On est sur le paillasson du chaos, il en va de la survie des générations à venir » » nous dit-il avec virulence, catastrophé par l’état actuel de notre société mondialisée. Il sait pertinemment qu’il n’aura pas les 500 signatures, mais qu’importe, l’essentiel pour lui est de diffuser ses idées, qu’il consigne dans de nombreux carnets annotés. Il se déclare apolitique et « citoyen du monde », bien qu’il soit proche des écologistes, ou du Parti Socialiste « pour certaines de leurs actions sociales ».

 

Un programme  établi

La protection vitale de l’eau et de l’environnement sont les points forts dans son programme, ainsi que la lutte contre les disparités sociales. Baisse de la TVA, taxe éco-transfrontalière ou développement durable font partie des mesures annoncées, avec une relève des minima sociaux pour les plus défavorisés. Robert Baud reprend les 10 points proposés dans sa charte en 2007, en les détaillants minutieusement.

« Il faut changer sa façon de penser, et passer directement de la 5ème à la 7ème république », nous confie-t-il avec le sourire. Mais il entend être pris au sérieux.

Didier Marinesque