Les caméras de surveillance au cœur des débats

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Programme chargé vendredi pour les élus qui siègeront au Conseil municipal. Le maire de la ville statuera sur les apports bénéfiques ou non de la vidéosurveillance.


50 délibérations seulement pour un Conseil municipal qui débute vendredi matin à 9 heures, cela peut paraître peu. Et pourtant la session risque de durer. En cause, la délibération sur l’adoption ou non de caméras dites « de sécurité ». Pierre Cohen présentera ce 22 octobre le projet qui a été soumis préalablement à divers experts européens.

Le maire n’a effectivement pas souhaité prendre une décision uniquement « sur la base de préjugés ou d’opinions trop rapides ». Cependant, il en ressort que la majorité en place n’est pas favorable à ce système présenté comme « dissuasif » par ses partisans. C’est Jean-Luc Moudenc qui fut à l’origine de la première pose de caméra en ville, en réponse à plusieurs délits perpétrés su la voie publique. Lors des discussions du 24 juin dernier, une solution avait été avancée qui pourrait contenter entre le clan de Jean-Luc Moudenc et celui de la gauche.


A l’époque, c’est le chercheur au CNRS Laurent Mucchielli qui avait prôné « un partenariat approfondi avec la police afin d’améliorer les temps de réaction. », tout en nuançant: « Or, on sait bien que le renforcement des moyens humains n’est pas à l’ordre du jour ». Mais ce renforcement serait trop coûteux pour la marie qui entend bien épargner son budget.

Le débat de vendredi s’annonce houleux et risque de prendre le pas sur la soumission à l’assemblée du projet d’organisation d’une consultation publique sur le droit de vote et l’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales… La prochaine passe d’armes entre la majorité et l’opposition?


Walid Hamadi