L’assemblée plénière de la région s’est réunie ce lundi 8 novembre pour débattre du budget 2011. Photo / CTIL’assemblée plénière de la région s’est réunie ce lundi 8 novembre pour débattre du budget 2011 et son orientation. L’occasion pour Martin Malvy de revenir sur la réforme des collectivités territoriales.
Ce sont un peu plus de 1,250 milliards d’euros qui seront alloués l’année prochaine à tous les secteurs financés par la région. Le budget est stagnant et ce, malgré quelques hausses de la fiscalité. Le mot d’ordre est comme un peu partout ailleurs: rigueur. Ainsi, la première hausse sera celle de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) qui sera à peine perceptible par les consommateurs. Le prix moyen du sans plomb 98 passerait donc de 1,41 à 1,4187€ le litre, soit une augmentation moyenne de 40 cents par plein. L’autre augmentation touchera la taxe sur la carte grise qui représente à ce jour 6% des ressources budgétaires de la région.
Cet accroissement des taxes vise à renforcer l’autofinancement de l’administration. Administration qui est « affaiblie par la réforme des collectivités territoriales » assure Martin Malvy. Le Président explique: « A travers la réforme des collectivités et celle des finances locales, l’État tourne le dos à la décentralisation. Nous assistons à une offensive manifeste de recentralisation. Ces attaques font que les Régions n’auront plus de fiscalité directe ni les ressources nécessaires provenant de dotations de l’État. La situation est beaucoup plus difficile qu’il y a quelques années. »
Cependant, il tient à rassurer sur sa politique d’investissements: « malgré les restrictions auxquelles nous serons conduits dans nos interventions, nous sommes déterminés à maintenir le cap et poursuivre nos priorités. » Ces priorités sont l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur, la recherche, le transfert de technologie, l’accès à l’emploi et le développement infrastructures ferroviaires et routières. L’accompagnement de la culture, du sport et du monde associatif suit toujours dans la répartition des finances « même si on n’augmente pas le budget et qu’on ne crée pas de nouvelles politiques » précise Martin Malvy.
Walid Hamadi