Développement durable: au cœur des préoccupations politiques

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La semaine du développement, qui prend fin aujourd’hui. Photo / CTILa semaine du développement, qui prend fin aujourd’hui, a été l’occasion pour les toulousains de prendre connaissance de toutes les initiatives politiques en la matière. Le point sur les plans d’action régionaux et du Grand Toulouse.


Le développement durable est depuis quelques années, devenu une priorité pour tous les acteurs politiques.

Dans le cadre du plan climat énergétique territorial (PCET) du Grand Toulouse, un diagnostic est établi sur les émissions de gaz à effet de serre (GES). Celui ci devrait être terminé à la fin du mois d’avril, mais des premières tendances se dégagent d’ores et déjà. Sur le territoire de la communauté urbaine, 3 500 000 de tonne équivalent (Teq) CO2 sont rejetés dans l’air chaque année, soit 0,65% des émissions GES nationales. Principale cause de ce chiffre: les déplacements. En effet, les transport de marchandises et de personnes, représentent à eux seuls plus de la moitié des émissions. Ils sont suivis par les bâtiments résidentiels (21%) et l’industrie (14%).

L’objectif du PCET est de réduire ces émissions et de s’adapter au changement climatique. Il devrait aboutir sur un plan d’action finalisé à la fin de l’année 2011.

 

La région quant à elle, a décidé de mettre l’accent sur les énergies renouvelables. Par exemple, Midi Pyrénées est la première région à s’être dotée d’une centrale solaire photovoltaïque.

La région participe également au développement du biogaz, de l’éolien, et des réseaux « chaleur-bois ». Par ailleurs, elle a  adopté un plan pour les bâtiments économes, grâce auquel plus de 1400 logements sociaux ont bénéficié d’une aide en 2010, afin d’être rénovés thermiquement.

Opportunisme politique ou réelle prise de conscience? Une chose de sûre, le mouvement vers le développement durable est lancé, et l’opinion n’est pas en reste: après le chômage, l’écologie est la deuxième préoccupation des français.

Coralie Bombail