Sud-ouest : Nicolas Sarkozy, tête de liste UMP aux élections européennes

315

Inquiété dans plusieurs affaires depuis la fin de son mandat, Nicolas Sarkozy, qui avait promis d’arrêter la politique en cas de défaite à la Présidentielle, est revenu sur sa parole en annonçant en privé son intention d’être tête de liste UMP aux élections européennes. Propriétaire d’un appartement dans la région, il conduira la liste de l’Euro région Sud-ouest.

 

« Nicolas Sarkozy va-t-il revenir en politique ? », « Nicolas Sarkozy pense-t-il à 2017 le matin en se rasant ? », ces questions, que posent les médias nationaux sans discontinuer depuis sa défaite à la Présidentielle, ont depuis hier une réponse officielle. En effet, lors d’un repas avec des amis politique de la région, l’ancien chef de l’État a annoncé son retour en politique lors des prochaines élections européennes. « Non seulement la France à besoin de moi pour redresser le pays, mais les élections européennes ont également besoin de moi pour faire baisser le taux d’abstention », aurait dit Nicolas Sarkozy devant des militants médusés, mais enthousiastes. Et c’est dans la région, que le désormais, ancien retraité de la vie politique, va faire son retour. « Ici, il y a José Bové et Jean-Luc Mélenchon comme têtes de liste, ce sera un bon test en vu de 2017 », ne s’est pas caché Nicolas Sarkozy qui assure devoir revenir dans l’arène politique au plus vite. « Vu la situation, Manuel Valls pourrait être le prochain candidat de la gauche à la présidentielle. Et je ne peux pas me permettre de lui laisser de l’avance au niveau médiatique », s’est inquiété l’ancien chef de l’État.

 

Après Paris, la province

Députée de la 4e circonscription de l’Essonne et battue lors des élections municipales parisienne par Anne Hidalgo, son ancienne porte-parole, Nathalie Kosciusko-Morizet, serait également de la partie. « Elle vient d’acheter un appartement à Toulouse », a expliqué l’ancien chef de l’Etat qui va faire de cette dernière sa numéro deux. « Ça lui permettra de se relancer et de l’implanter ici en vu des prochaines élections régionales. Il faut une concurrente de l’envergure de Nathalie pour battre Martin Malvy », termine Nicolas Sarkozy qui ne s’attendait pas à ce que ces informations sortent aussi vite dans la presse. D’autant plus qu’en ce début avril, ces déclarations de l’ancien chef de l’État ainsi que cet article sont fictives. L’occasion de rire un peu après une campagne des élections municipales bien terne…

 

Vénus Doris