De Veyrac inaugure son local de campagne « loin des politiciens et près des toulousains »

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Ce jeudi, la candidate centriste, Christine De Veyrac, inaugurait sa permanence de campagne située place Saint-Georges. L’occasion pour la députée européenne de présenter son équipe ainsi que les grands thèmes de son projet pour Toulouse.

 

C’est place Saint-Georges, à quelques centaines de mètres de son local de campagne des dernières élections cantonales, que Christine de Veyrac a installé sa permanence pour cette nouvelle échéance électorale. Ouvert depuis quelques jours, « nous avons déjà accueilli de nombreuses personnes qui ont franchi cette porte pour partager avec nous leurs préoccupations », indique Eric Mouton, porte-parole de la candidate. « C’est d’autant plus important pour nous que la particularité de notre projet est de partir de vos demandes pour déboucher sur nos propositions », continue cet avocat toulousain. Une manière de « faire de la politique autrement », c’est-à-dire « loin des politiciens et près des toulousains », précise la candidate centriste qui se pose en alternative à la surenchère de promesses « non-tenables » telles que la gratuité des transports ou une troisième ligne de métro. « Dans cette campagne, nous ne faisons pas et nous ne ferons pas de promesses à tout va, à tout le monde, sur tous les thèmes », lance Christine de Veyrac dont le regard devait fortement se diriger vers la salle Mermoz (Jean-Luc Moudenc y tenait son premier meeting de campagne).

La gestion de la ville est « une question de compétence, de renouvellement et d’élus présents sur le terrain », détaille la députée européenne qui présentera sa liste « l’alternative responsable » à la fin du mois. Démocratie participative, sécurité, transports : la candidate veut donner à Toulouse « la dimension d’une grande métropole moderne, européenne, et ouverte sur le monde ».

 

Petits moyens, Petit local, Petits sondages

« On ne s’attendait pas à autant de monde », a-t-on entendu du côté de l’équipe de campagne de Christine de Veyrac. En effet, selon l’équipe de campagne de la candidate, environ « 200 personnes étaient présentes » à l’intérieur et devant la « petite » permanence. « Nous avons peu de moyens financiers », avoue Eric Mouton pour qui « mener une campagne libre et indépendante est difficile ». Une difficulté financière qui se traduit dans les sondages puisque la candidate centriste n’est créditée que de 3%, chiffre qui ne bouge pas depuis près d’un an. La mise en place de ce local peut-elle faire bouger les choses ? Réponse lors de la prochaine enquête d’opinion.

 

Guillaume Truilhé et Téo Henriet