Depuis le 1er Juin, les travaux sur la ligne de tramway Garonne sont suspendus. Photo / CTIDepuis le 1er Juin, les travaux sur la ligne de tramway Garonne sont suspendus par décision du tribunal administratif de Toulouse. Cette situation inquiète la FRTP (Fédération Régionale des Travaux Publics) qui craint pour les emplois et les entreprises régionales engagés dans ce projet.
Les travaux sur la ligne Garonne sont à l’arrêt depuis le mois de Juin, suite à la décision du tribunal administratif de Toulouse. L’affaire fait l’objet d’un pourvoi en cassation devant le conseil d’état à l’instigation de Pierre Cohen. La décision devrait être prise avant septembre.
« La FRTP s’inquiète des conséquences économiques et sociales de cette suspension » déclare Daniel Bordes, vice-président de la FRTP de Midi-Pyrénées. « Ces travaux concernent plusieurs dizaines d’entreprises et des centaines d’emplois » ajoute-t-il. Le représentant de l’organisation a « du mal à comprendre » la position de l’association APAT (Association Pour un Autre Trajet du tramway), « L’agglomération toulousaine est déjà en retard en matière de transport en commun, cette décision ne fait que ralentir encore plus les choses ».
Une situation difficile pour les Travaux publics en Midi-Pyrénées.
En 2010, le chiffre d’affaire des entreprises de travaux publics à chuté de 7% par rapport à 2009 . « L’activité est en baisse en Midi-Pyrénées, le chiffre d’affaire des entreprises a baissé de 20% en trois ans » explique Daniel Bordes. Cette situation trouve ses origines dans un contexte difficile, « c’est une conséquence de la crise, auxquelles il faut rajouter la frilosité et l’inquiétude des collectivités locales ». La FRTP compte sur la reprise des travaux du tramway pour redonner « activités et espoirs » aux entreprises de la région. En cas d’arrêt définitif, de nombreux emplois risquent d’être supprimés.
La FRTP annonce néanmoins d’autres chantiers, comme la réhabilitation du canal Saint-Martin ou encore la liaison autoroutière entre Toulouse et Castre. Ces projets pourraient permettre aux entreprises de travaux publics de surmonter l’échec de la ligne Garonne.
Romain Lorenzo
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