Prix Henri Vernhes: Quand technologie rime avec écologie

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Les lauréats du prix Henri Vernhes 2011. Photo / CARPE Midi-Pyrénées. David BécusCette année encore, le Prix Henri Vernhes a récompensé trois candidats. Dans la catégorie Technologies, c’est Luc Wathelet qui a été nominé pour son module à courant porteur.

 

Cette année, le prix Henri Vernhes mention « Technologies » a récompensé Luc Wathelet pour son projet de modules électriques à courant porteur. Cette inventionpermet de simplifier les commandes d’un interrupteur à un luminaire. Ce projet génère de 15 à 60% d’économies de câbles, dont le cuivre contenu augmente le prix.

Luc Wathelet a fait ses études en Belgique, sa terre natale avant d’arriver à Toulouse il y a 8 ans. Il a alors travaillé pour Sagem et Airbus avant de lançer son projet il y a quatre ans.

« Un jour, un ami qui construisait sa maison m’a demandé de trouver une solution domotique plus viable que les ondes hertziennes ou la radio-fréquence. J’ai imaginé un module qui permet de superposer un ordre sur les câbles. Aujourd’hui, j’ai démontré la viabilité du produit, j’ai déposé un brevet, il ne me reste plus qu’à trouver les financements pour les tests d’habilitation. »

 

Un projet destiné aux grands chantiers

Luc Wathelet souhaite d’abord attirer les collectivités locales pour qu’elles utilisent son module sur les éclairages publics. Ce produit évite de creuser des tranchées, réduisant ainsi le côut des travaux et la gêne qu’ils occasionent.

L’entrepreneur espère également attirer des constructeurs automobiles, ferrovières ou navals pour qui une économie de câbles permet d’alléger la facture et surtout le poids des véhicules.

Aujourd’hui, Luc Wathelet cherche un associé commercial et pense pouvoir lançer la production et la commercialisation de son module dans les trois mois après sa certification. S’il évoque les difficultés d’être reconnu en France, l’ingénieur ne regrette pas d’avoir quitté sa Belgique natale pour s’implanter à Toulouse.

Anthony Vandaele