Avec le recul des ventes de véhicules diesel, amorcé depuis plusieurs années, et la crise sanitaire lié à la Covid-19, la pérennité de l’usine Bosch d’Onet-le-Château ne tient qu’à un fil.
Après des tentatives de diversification et de nouveau départ, les espoirs ont été douchés dernièrement lors d’un Comité social économique central ou la direction a lâché que la fermeture du site aveyronnais « n’était pas une hypothèse à exclure ».
Le groupe avait signé en juillet 2018 un accord de transition, pour sauver 600 postes alors menacés. Par cet accord, qui s’échelonne jusqu’à fin 2021, la direction s’était engagée à investir 14 millions d’euros dans la modernisation d’une des deux lignes de production d’injecteurs diesel du site, contribuant ainsi au maintien de 300 postes et à soutenir une stratégie de diversification du site aveyronnais, avec l’ambition de pérenniser au minimum 150 emplois supplémentaires.
Mais la diversification peine à porter ses fruits en Aveyron et l’avenir ne semble pas au redémarrage pour les 1500 salariés de l’usine spécialisée dans production de composants diesel.
La rédaction