Crédit photo : Airbus
Le gouvernement a présenté ce mardi 9 juin un plan de relance à l’aéronautique. 15 milliards d’euros vont être débloqués pour soutenir la filière durement touchée par la crise liée au coronavirus.
“Nous décrétons l’état d’urgence pour sauver notre industrie aéronautique”. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a présenté ce mardi 9 juin le plan de soutien à la filière aéronautique qui représente “un effort total de 15 milliards d’euros de la nation”.
L’objectif de ce plan est de soutenir cette industrie fortement impactée par la crise liée au coronavirus qui représente 300 000 emplois directs et indirects en France, dont le tiers à Toulouse et en Occitanie. “Si nous n’apportons aucune aide publique immédiate, ce sont 100 000 emplois qui seront menacés dans les six mois”, a indiqué le ministre.
La crise sanitaire a mis un coup d’arrêt à la croissance du secteur aéronautique. Nous devons à tout prix éviter un décrochage de notre industrie face à la Chine et aux Etats-Unis. La réponse du @gouvernementFR : un plan de soutien massif de 15 milliards €. #PlanAéro ⤵️ ✈️ pic.twitter.com/feWeDQU9W6
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) June 9, 2020
Le plan de l’exécutif prévoit également 1,5 milliard d’euros de financement public dédiés à la recherche et au développement pour les trois prochaines années dans le but de “parvenir à un avion neutre en carbone en 2035”.
La production de l’A321-XLR confirmée à Toulouse
Le ministre de l’Économie a également proposé un assouplissement des modalités de remboursement pour tous les nouveaux achats d’avions Airbus pour relancer les chaînes de production de l’avionneur européen. Les compagnies pourront commencer à rembourser à partir de 18 mois contre 6 actuellement.
Bruno Le Maire a confirmé la construction d’une chaîne d’assemblage du futur A 321-XLR sur le site toulousain où était jusque-là produit l’A380 : “Il n’y a pas de raison de remettre en cause la construction de cette nouvelle ligne de production sur le site de Toulouse”. La veille, les collectivités locales avaient écrit une lettre ouverte au président d’Airbus demandant le maintien de ce projet d’ouverture.
Lisa Hervé
