Guillaume Pepy visite la ligne Toulouse Saint-Sulpice et vante le plan rail Midi-Pyrénées

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Visite de l’avancée des travaux entre Toulouse et Saint-Sulpice. Photo / CTI PA

Le doublement de la ligne Toulouse Saint-Sulpice est sur les rails. Guillaume Pepy, président de la SNCF et Martin Malvy, président du Conseil régional ont visité les travaux sur les voies. Réaménager les trains régionaux est primordial avant d’entamer la ligne LGV à Matabiau.

 

« Le plan rail de Midi-Pyrénées est le plus important de France. » Guillaume Pepy, président de la Sncf a profité de son séjour à Toulouse pour admirer les avancées du doublement des voies de train entre la Ville rose et Saint-Sulpice.

Sous le soleil, petit tour en draisine, cet engin d’inspection des voies ferrés. Entre Toulouse et Montrabé, Guillaume Pepy découvre une partie des 18 km de voies bientôt doublées.

Le projet est lancé depuis 2007. Plus de 150 concertations plus tard, la région, les réseaux ferrés de France et la SNCF ont bien entamé les travaux. « Il a fallu terrasser, adapter la signalétique, installer des murs acoustiques et de soutènement » énumère Vincent Bouvier, directeur des opération à RFF.

La première étape des travaux, en 2011 a été de rénover la voie déjà existante. C’est à dire 25 km. Ensuite, en mai 2012, la deuxième voie va être posée. « Notre prochain rendez-vous est le 8 décembre 2013 pour l’inauguration de la deuxième voie » se réjouit Guillaume Pepy devant les acteurs de la rénovation.

 

Pas de train pendant 4 mois

Ce doublement est nécessaire pour faire face à l’afflux de voyageurs. Il permet de gagner 1 minute pour un trajet Toulouse Saint-Sulpice. Qui dure aujourd’hui 21 minutes. Mais en attendant, les usagers devront se contenter du bus pendant 4 mois. « Il est plus simple de fermer les rails pendant 4 mois plutôt que de travailler la nuit et risquer des retards sur la ligne » explique Martin Malvy, président de la région. Elle a investi 220 millions d’euros pour ce renouvellement de la ligne.

« Midi-Pyrénées est la région qui a le plus de travaux sur les voies. Pourtant nous comptons 91,5% de trains à l’heure », se réjouit Guillaume Pepy. Cela représente 5000 trains en retard par an.

 

Pauline Amiel