Toulouse. Eiffage va remplacer l’actionnaire chinois à l’aéroport

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Toulouse. Eiffage va remplacer l’actionnaire chinois à l’aéroport
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L’Autorité de la concurrence a annoncé ce jeudi 12 décembre,  qu’elle avait autorisée le rachat des parts de le société Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB).

L’aéroport était détenu à 49,9 % par la société chinoise Casil Europe actionnaire depuis avril 2015. En janvier 2019, face au refus de l’Etat français de lui céder ses 10,01% de parts restantes Casil a décidé décidé de vendre sa participation.

En mai 2019, Eiffage était entré en négociations exclusives pour l’acquisition des 49,99% des actions du consortium chinois. Des parts sujettes à un litige, après l’annulation par la Cour d’Appel administrative de leur vente par l’Etat français.

Les actionnaires locaux veulent revenir dans le jeu

L’aéroport de Toulouse-Blagnac (9,6 millions de passagers en 2018) est également détenu par quatre collectivités – CCI de Toulouse (25%), Toulouse Métropole (5%), Région Occitanie (5%) et département de Haute-Garonne (5%). L’Etat détient quant à lui 10,01%.

Dans un communiqué commun, Carole Delga, Jean-Luc Moudenc, Georges Méric et Philippe Robardey ont tenu à régir suite à la décision de L’Autorité de la concurrence. « Nous apprenons que l’Autorité de la concurrence a donné son accord au rachat des 49,99 % des parts dans l’aéroport de Toulouse Blagnac, détenues par la société Casil Europe.Nous prenons acte de cette décision. Nous restons vigilants sur la gestion d’un équipement stratégique majeur pour l’économie locale. Depuis 2015, nous n’avons eu de cesse de tenter de préserver le capital et la pérennité de l’infrastructure, face à la gestion strictement mercantile d’un actionnariat uniquement guidé par l’appât d’un gain immédiat ».

Plus loin les actionnaires locaux ont demandé une vision à long terme pour l’aéroport et une politique transparente en matière de gestion. « La cession de ses parts par Casil Europe devra permettre de mettre en place une nouvelle politique en matière de gouvernance, de distribution de dividendes et d’investissements, dans des perspectives de long terme. Cette infrastructure indispensable au développement économique doit être pilotée dans le respect du territoire et de ses habitants ».

 

Pierre-Jean Gonzalez