Toulouse. L’ancien site d’AZF va accueillir une centrale solaire

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Toulouse. L’ancien site d’AZF va accueillir une centrale solaire Curbasolar.com/dr
Toulouse. L’ancien site d’AZF va accueillir une centrale solaire
Curbasolar.com/dr

L’ancien site chimique d’AZF a été choisi pour accueillir la plus grande centrale solaire au sol en milieu urbain de France. Celle-ci devrait couvrir les nécessités de 4 100 foyers.

Depuis plusieurs années inexploité car trop pollué pour accueillir des habitations ou des activités tertiaires, et de surcroît inscrit en zone inondable, le site d’AZF accueillera prochainement une centrale solaire. Sur 25 hectares de terrain de l’ancienne usine chimique AZF, Toulouse va accueillir la plus grande centrale solaire au sol en milieu urbain de France.

Mis en prairie depuis la catastrophe du 21 septembre 2001, la zone située entre la Garonne et le parc d’activités de l’Oncopole sera revalorisée dans le cadre du Plan climat air énergie territorial de Toulouse Métropole. Une centrale photovoltaïques est en train d’être construite, d’une puissance de 15 mégawatts crête.

La plus grande centrale solaire en milieu urbain

La production annuelle devrait être d’environ 19 350 mégawatt/heures, soit l’énergie nécessaire pour la consommation de 4 100 foyers. Le raccordement au réseau est prévu pour début 2020. Un projet d’envergure dont l’investissement de 12,4 millions d’euros est majoritairement porté par la Métropole toulousaine et la région Occitanie.

En charge du projet, le Montpelliérain Urbasolar, filiale du groupe suisse Axpo depuis juillet 2019, qui a été choisi pour la conception, la construction et l’exploitation de la future centrale.

Validée par les architectes des bâtiments de France, la centrale solaire a été conçue dans un esprit « land art », rapportent nos confrères de usine nouvelle. Des panneaux solaires colorés viendront en effet créer des effets visuels vu du ciel. Ces derniers seront visibles par avion, mais également depuis le futur téléphérique urbain, qui reliera l’université Paul-Sabatier à l’Oncopole, en passant par le CHU de Rangueil.

 

Raphaël Crabos