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À Toulouse, Bordeaux, Nantes et Paris, les clients de Deliveroo pourraient être appelés a s’adresser à un concurrent de l’application car les livreurs de Deliveroo entament un jour de grève national afin de dénoncer la suppression du tarif plancher.
Après la gronde chez les livreurs de Uber eats, c’est au tour des livreurs de Deliveroo de rentrer dans un conflit social pour faire plier le géant britannique de livraison de nourriture.
Les grévistes de Deliveroo qui travaillent sous le statut d’auto-entrepreneur répondent ainsi à la plateforme qui a décidé de la suppression du tarif minimum de courses qui était de 4,50 euros.
Des rassemblements dans les grandes villes
Les livreurs demandent un plafond assuré d’au moins 5 euros par course. Ces derniers estiment qu’avec cette nouvelle grille de tarifs , leurs revenus vont être divisés par deux et qu’ils auront à prendre des risques considérables pour maintenir leur niveau de vie en multipliant les petites courses mal rémunérées.
De son côté, la plateforme explique que ces nouveaux tarifs valorisent au contraire les courses longues distances, celles plus rémunératrices et parle donc d’une bonne nouvelle pour les livreurs. Pas franchement une bonne nouvelle pour certains livreurs qui demandent un minimum de 5 euros que la course soit de longue ou de courte distance.
Ce mouvement de grève est reconductible avec un rassemblement prévu dans la capitale mercredi prochain. Des appels à manifester qui se multiplient dans plusieurs grandes villes, comme à Nice, Besançon ou Bordeaux.
Pierre-Jean Gonzalez
