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Le projet de construction d’une nouvelle cité administrative à Toulouse a été validé jeudi par le ministre de l’Action et des comptes publics, Gérald Darmanin. Celle-ci sera construite sur le site de Lemaresquier à Jolimont.
Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des comptes publics, a validé ce jeudi 25 juillet le projet de la future cité administrative de Toulouse. Les services départementaux et ses 1 500 employés vont donc quitter leurs locaux du boulevard Lascrosses, pour une cité administrative flambant neuve.
Celle-ci va être construite sur le site Lemaresquier de Jolimont, en lieu et place de l’ancien centre d’essais aéronautique (CEAT). Un projet colossal estimé à plus de 100 millions d’euros, et conduit dans le plus grand des secrets par le secrétaire général des affaires régionales.
La construction s’inscrit dans le cadre de la mise en application du programme de rénovation des cités administratives françaises. Un projet doté d’un milliard d’euros de budget sur la période 2018-2022, et adopté avec la loi de finances de 2018, selon France Transactions.
Au fil des années, la cité administrative est devenue de plus en plus vétuste, et ne permet plus de répondre aux besoins modernes des 1 500 employés, répartis dans les près de 30 000 m² de surface de bureaux. Le coup de l’actuelle cité a déjà coûté 25 millions d’euros, rapporte la dépêche du Midi.
Deux scénarios ont été privilégiés par le préfet de la Haute-Garonne, après l’opportunité offerte par la loi des finances. Le premier consiste à construire une nouvelle cité administrative à Toulouse, flambant neuve, intra muros, et desservie par les transports en commun.
Le tout avec un accueil optimisé du public et un bâtiment répondant aux normes énergétiques les plus exigeantes. La seconde solution serait de restructurer intégralement les bâtiments de l’actuelle cité, en déplaçant les services pendant la durée des travaux.
Raphaël Crabos
