Toulouse. Les tests de L’Hyperloop avec des passagers dès 2020

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Les tests de L’Hyperloop avec des passagers dès 2020
Les tests de L’Hyperloop avec des passagers dès 2020
Image : agence francois leclercq

Le site de Francazal a été choisi par la société américaine Hyperloop Transportation Technologies comme centre d’essai de son futur moyen de transport. Les premiers essais avec passagers arriveront dès 2020.

L’ancienne base aérienne de Francazal s’apprête à voir naître ce qui semble être un moyen de locomotion du futur. Ici même où ont décollé il y a un siècle les pionniers de l’Aéropostale, une page de l’histoire pourrait une nouvelle fois s’écrire à Toulouse.

Un mode de transport inédit, à mi-chemin entre le train à grande vitesse et l’avion, décrit par son promoteur, Elon Musk, comme le « transport du futur ». Son créateur n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai en matière de transport. On lui doit en effet les véhicules électriques Tesla et la société SpaceX.

Une piste d’un kilomètre prochainement

Les californiens d’Hyperloop Transportation Technologies (HTT) sont persuadés de la réussite de ce projet, et ont choisi Toulouse comme Centre de Recherche & Développement, en partenariat avec la métropole.

Une première piste d’essais de 320 m de long a été testée sur l’ancienne base, au pied de la tour de contrôle qui accueille les bureaux de la société américaine. Après des premiers essais concluants, la Voie royale va prochainement accueillir une portion d’un kilomètre de long, perchée à 5 mètres 80 au dessus du sol.

La première capsule destinée à accueillir des passagers est arrivée à Toulouse-Francazal en janvier dernier. Produite en Espagne, elle est réalisée en Vibrenium, un matériau composite mis au point et développé par HTT.

La société a récemment annoncé que des premiers essais avec des personnes arriveront dès 2020. Selon nos confrères de la dépêche du midi, la technologie américaine a été exposée aux normes de certification de la Commission européenne, ainsi qu’au ministère américain des Transports, dont une délégation a visité il y a peu les installations toulousaines.

 

Raphaël Crabos