Quels projets pour la Batellerie de Toulouse ?

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Le secteur de la batellerie se développe à Toulouse. Photo / CTISituée aux confluents de la Garonne et du Canal du Midi, Toulouse s’appuit sur le secteur fluvial pour développer le tourisme. Depuis 2009 deux plans régionaux ont été mis en place pour améliorer ce secteur : le Plan Canal des deux mers et le Plan Garonne. En juin 2011 la convention ID’EAU a été signée entre les professionnels du secteur fluvial.

 

Depuis 2009 des actions sont menées en faveur du secteur de la batellerie de Toulouse. La région Midi-Pyrénées a investi aux alentours de 18 500 euros dans un plan de soutien qui s’adresse aussi bien aux bateaux-logements qu’aux bateaux à vocation touristique et commerciale. Ce soutien financier s’inscrit dans le cadre du plan Canal des deux mers pour lequel 39 millions d’euros seront investis sur la période 2008-2013 pour les aménagements, la culture et l’environnement. 15 000 euros ont été prévus par la région pour les aides de restauration extérieure des bateaux et 3 500 euros pour l’aide à l’équipement du traitement des eaux usées. En 2010, 18 bateaux qui ont pu bénéficier de cette aide, 157 000 euros ont été distribués.

Le secteur fluvial peut aussi compter sur les acteurs privés. Depuis le 8 juin 2011, un grand projet baptisé « ID’EAU, le laboratoire fluvial d’idées du Grand Toulouse » a vu le jour. Une convention de partenariat qui a pour but d’accompagner les projets susceptibles de valoriser les activités professionnelles des métiers fluviaux.

 

ID’EAU, deux nouvelles idées

Le « laboratoire d’idées » planche déjà sur de nouveaux projets. « Pour l’instant nous en avons concrétisé deux », nous explique Richard Munos, nouveau président de la coordination batellerie et gérant de Toulouse croisières. « En décembre dernier, nous avons passé un accord avec Novacom pour proposer une géolocalisation des bateaux qui se fera sur tablettes numériques. » La géolocalisation permettra une navigation plus fluide en améliorant le passage aux écluses et l’accès aux ports.

Un autre projet est en préparation. « Il s’agirait d’ouvrir un chantier sur Lalande pour le démantèlement des bateaux. » Actuellement en France, la filière est peu développée car le cout est élevé. Veolia Propreté et Sita (Suez Environnement) sont les seules entreprises à proposer ce type de service. En juin dernier, le Grenelle de la Mer a proposé d’améliorer le site de Bassens (Bordeaux) et de chercher des solutions de proximité pour les bateaux de petite taille.

 

Angela Koslowski