Toulouse, une ville “low cost” ?

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2008 : une année morose pour le secteur de l’immobilier. Photo / CTISi aujourd’hui les derniers résultats sont meilleurs à Toulouse, on ne peut pas dire que 2008 ait été une année très rose pour le secteur de l’immobilier.

 

Touchées de plein fouet par la crise, certaines agences ont néanmoins su tirer leur épingle du jeu en suivant le modèle économique de plus en plus répandu: le “low cost”, un terme désormais entré dans le langage courant.

Bien entendu, Toulouse ne déroge pas à la règle. Comme l’agence “Zaf Immobilier”, ou encore de “Immo Low Cost 31”, de plus en plus d’agences immobilières dites “discount” se créent dans la ville rose, et dans le pays.

Leur but? Proposer des biens à prix plus avantageux que des agences immobilières courantes.

Pour ce faire, les agents ont leurs méthode. Il s’agit de réduire visiblement le pourcentage de leurs commissions, en les compensant par des méthodes de travail simples, efficaces, mais bien moins coûteuses. De 6 à 8 % pour les agences traditionnelles, les commissions ne sont que de 2 à 4 % seulement pour ces nouvelles entreprises.

Bien évidemment, une telle méthode mérite d’être compensée. Encore une fois, la technique est simple, mais elle nécessite un outil essentiel : Internet.

Car c’est là toute la particularité des ces agences immobilières : créer leur vitrine sur la toile leur permet notamment d’économiser des coûts de loyer, et d’aller à l’essentiel. Pas de visites inutiles, mais des méthodes directes, et le plus souvent, des visites groupées.

Le “low cost” touche aujourd’hui  tous les secteurs de l’immobilier, de la vente à la location, des particuliers aux professionnels.

Une ville rose “low cost”, et si c’était ça le nouveau secret de l’immobilier?

Alexandra Krstic