Casamatta : le choix du PRES

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Le pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) de Toulouse est doté d’un nouveau président : Gilbert Casamatta. Déjà directeur de l’Institut National Polytechnique de Toulouse, il a été élu le 9 avril 2010 et succède à Louis Castex. Ce dernier avait démissionné, regrettant de ne pouvoir faire travailler ensemble universités et grandes écoles. C’est l’occasion de revenir sur cette instance : ses missions, ses compétences et son mode d’action.

 

Qui dit Toulouse dit certes brique rose mais surtout… étudiants. La troisième ville étudiante de France n’a rien à envier à la Capitale : elle a été élue cette année première ville où il fait bon étudier par le magazine L’Etudiant devant Grenoble. Un honneur qu’elle doit selon ce classement à son dynamisme et à la qualité de son enseignement.

L’offre de formation est divisée en trois universités : l’Université Toulouse 1-Capitole qui dispense des cours en sciences sociales, l’Université Toulouse Le Mirail, spécialisée dans les sciences humaines et l’Université Paul Sabatier orientée vers les sciences et les technologies. BTS, écoles d’ingénieurs ou de commerce  mais aussi classes préparatoires aux grandes écoles viennent compléter les cursus proposés.

Sur le podium des disciplines les plus étudiées, les « sciences humaines et sociales », avec près de 13 000 étudiants, devancent largement le « droit et les sciences politiques » qui en concernent tout de même près de 9 000. Les « sciences fondamentales et applications » se placent quant à elles sur la troisième marche avec 7 000 personnes environ selon une étude de l’académie.

Et le PRES dans tout ça ? Ce pôle est l’Université de Toulouse au singulier, c’est-à-dire le regroupement de tous ces lieux de formation. Parmi ses missions, on trouve la coordination des études doctorales, la valorisation des activités de recherche mais aussi l’amélioration des services publics universitaires en faveur des étudiants.

Le PRES travaille actuellement sur un projet d’envergure : Toulouse Campus. L’opération vise à regrouper au centre ville de Toulouse l’ensemble des facultés pour créer une cité universitaire internationale. Le campus rassemblerait les communautés universitaire et scientifique pour faciliter les activités de recherche.

 

Anaïs Michot