Semaine du microcrédit

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Du 1er au 5 juin, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) organise la 6e édition de la semaine du microcrédit, dans quatre-vingt dix-huit villes de France. A Toulouse, l’association a élu domicile sur l’esplanade François Mitterrand pour cinq jours, le temps d’informer, de conseiller et d’accompagner les futurs porteurs de projet et les curieux.

 

Selon l’Adie, reconnue d’utilité publique, le microcrédit est un outil d’insertion professionnelle efficace, notamment pour les personnes exclues du système bancaire classique et du marché du travail. L’association s’investit en majorité auprès d’allocataires de minima sociaux, de demandeurs d’emploi ou de travailleurs indépendants. Depuis 1989, année de création de l’Adie, l’association a ouvert 85 000 microcrédits pour 70 000 entreprises créées. Dans l’habitat ou dans le social, dans l’artisanat ou dans la formation, l’Adie a permis la création de 82 000 emplois au total.

Pour en témoigner, les conseillers et bénévoles présents toute la semaine ont fait appel à des porteurs de projet ayant eu recours à un microcrédit. Lundi, Kyma Ickerrot était sur place. Cette jeune coiffeuse à domicile a contracté un microcrédit, ce qui lui a permis d’acheter son équipement.

Au-delà du financement, barrière à laquelle se heurtent bon nombre d’initiatives, l’Adie propose un suivi des projets lancés. L’association accompagne les nouveaux entrepreneurs dans les démarches administratives, la gestion et le marketing, pendant deux ans. A terme, l’objectif visé est la réinsertion des clients dans le circuit bancaire classique, et la viabilité de leurs nouvelles activités.

 

Tarik Khaldi