Hausse des ventes de voiture neuves. Photo / CTIEn cette période où l’automobile fait son show, tout roule pour la Ville rose et son marché du neuf. Tendances de cette année 2010, et profil du conducteur de demain.
Après ceux de l’immobilier, les chiffres de vente des voitures neuves sur Toulouse et sa région. Alors que les achats de véhicules neufs sont en baisse de 0,9% sur le plan national, le Conseil National des Professions de l’Automobile (CNPA) indique que les Midi-pyrénéens ont acheté cette année 1,6% de voitures neuves en plus par rapport à 2009. Son Président régional, Raymond Vié, estime cependant que les achats de véhicules connaîtront un coup de frein l’année prochaine et que la baisse au niveau national n’est qu’un début: « La France est un pays qui commence à saturer. Le renouvellement du parc automobile qu’a permis la prime à la casse est quasiment terminé. »
Mauvaise nouvelle pour les Toulousains, le marché de l’occasion est en méforme en ce moment. « On est en pénurie de voitures dans les garages », affirme M. Vié. A contrario, les professionnels ont un surplus d’engins de seconde main d’une valeur supérieure à 8 000€. « Ceci est dû à la concurrence des véhicules neufs à bas coûts », selon le Président régional.
Et qu’en est-il de l’électrique en ville? Ce marché naissant n’est pas assez concurrentiel, pire : il n’est « pas bon marché ». Le Président du CNPA explique que « le montant de la location de batterie proposé pour l’instant, 450€ par mois environ, freine la clientèle. » De même que l’autonomie de ces nouveaux moteurs qui ne dépasse pas les 160 km. Obstacle supplémentaire : aucun projet de borne électrique en ville n’est à l’étude pour l’instant. « Les voitures pouvant se recharger sur une prise domestique classique, il n’est pas urgent aujourd’hui d’inonder la ville de bornes qui ne seront sans doute pas prises d’assaut d’ici quelques années. », conclut Raymond Vié.
Walid Hamadi
