Le marché immobilier toulousain, vu par l’Observer

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Agence Immobilière, rue de la bourse à Toulouse. Photo / CTIC’est hier en fin d’après-midi, que l’Observer de l’immobilier toulousain tenait sa 9ème conférence. L’occasion pour l’ensemble des acteurs de ce secteur de faire le point sur l’année 2010.

 

« Après avoir connu une crise sévère en 2008, et cela pour tous les secteurs du logement, le marché toulousain confirme un rebond notable depuis 2009 » constate Alexandra François Cuxac, présidente de l’Observer de l’immobilier toulousain.

Quel Immobilier aujourd’hui ? Quelle ville demain ? C’est à ces questions que les membres de l’Observer ont tenté de répondre.

C’est une nouvelle notion qui vient s’ajouter au Schéma de Cohérence Territorial (SCOT). En effet « la ville intense », dont le périmètre établit reste encore incertain, inclue le cœur de l’agglomération et s’étend le long des axes de transport en commun. Une zone qui apparaît comme étant attractive. En effet, avec une hausse de 86% des ventes, on constate « un certain intérêt des acquéreurs pour le centre-ville » déclare ?

Cependant, les objectifs posés par le SCOT n’ont pas été atteints. Les chiffres parlent d’eux même, 71% des logements neufs et 79% des logements sociaux prévus, ont été construits sur le périmètre du SMEAT.  « Des efforts supplémentaires sont à prévoir » observe ?

 

Une volonté de satisfaire la demande

Et si la baisse des mises en chantier de logement social inquiète l’Observer, on constate cependant une certaine adaptation de l’offre en fonction des budgets. Un prix inférieur à 3000 euros le m² pour 55% de l’offre disponible au sein de la ville intense et du reste de l’Aire urbaine. « L’ensemble des acteurs s’activent pour satisfaire la demande de logements neufs » observe la présidente.

De plus, le dispositif du Prêt à taux zéro (PTZ+) a également permis d’augmenter la capacité d’emprunt des ménages, ce qui a facilité l’accession à la propriété de la classe moyenne. Même si la bonification de l’emprunt dépend du type de logement acquis, de la taille du ménage mais surtout du zonage.

Sarah Genoud