Fin Août, les vaches vont envahir Toulouse

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La « Cowparade » prendra ses quartiers à Toulouse du mois de septembre jusqu’à la mi-octobre. Des vaches géantes, customisées par des artistes locaux et nationaux prendront place dans le centre ville afin « d’amener une certaine fraîcheur aux yeux du public ».

 

En 2000 Cédric Soulette, un toulousain ancien international de rugby, découvre à New York le principe de la « Cowparade ». Amateur d’art contemporain et enthousiasmé par cette exposition, il décide alors de créer sa propre entreprise « Stan’Art » et de mettre en place son premier événement artistique. Ayant « porté le coq sur sont cœur » lorsqu’il était en équipe de France, il organise « Du Coq à l’Art » où des coqs de deux mètres sont customisés par différents artistes puis exposés dans les rues de Toulouse et de Paris.

C’est avec un concept similaire que des vaches géantes arrivent aujourd’hui dans la ville rose. Une cinquantaine de bovidés sont ainsi parrainés par des entreprises régionales, nationales ou bien même internationales, puis peints et décorés par des artistes. Ainsi le 31 août prochain se fera le vernissage place du capitole, inauguration qui sera accompagnée de spectacles. Les sculptures seront ensuite dispatchées dans tout Toulouse et pourront se faire admirer grâce à un parcours itinérant.


« En France, on est pas habitué à fonctionner avec une dynamique réunissant art, techniques et entreprises. Nous on fait la passerelle. »

Bien que l’un des buts premier de cette exposition soit d’« intéresser les gens à l’art et de les formater », cela permet aussi et avant tout une certaine action sociale. En effet chaque vache présentée sera ensuite mise aux enchères et les bénéfices iront aux diverses associations avec lesquelles Stan’Art travaille. Pour cette Cowparade, ce sont « Dessines-moi une maison », « Imagine », « Impact » et « Entendre le monde » qui seront partenaires de l’exposition.

Au travers de ces œuvres uniques, l’ex rugbyman cherche également à « traduire un besoin, une tendance plus ou moins importante à l’engagement artistique ». Souhaitant réunir les gens autour d’une œuvre pour « les faire parler ensemble », il tente de « toucher la population de manière atypique », mais aussi de montrer que l’art peut avant tout être « un support de communication original pour les entreprises ».

 

Marie Leconte