Photoreporter des plus reconnus par la profession, Reza est l’instigateur d’un projet socio-éducatif à destination de la jeunesse toulousaine. Il a lancé hier ses Ateliers Photo dans lesquels il délivrera les clés du langage de l’image à cinquante jeunes des quartiers de la Reynerie, du Mirail et de Bellefontaine.
« Le jour où Toulouse deviendra un centre international de l’image n’est pas très loin », affirme le photojournaliste. Après « Entre guerres et paix », son exposition sur les berges de la Garonne du 12 septembre au 11 novembre dernier, Reza s’implique une nouvelle fois dans la vie toulousaine. Son objectif est clair : « je veux transmettre à ces jeunes ma passion ».
Cinquante adolescents, âgés de 11 à 17 ans, profiteront ainsi de l’expérience de Reza qui dirigera trois « workshops » aux mois de mars, avril et juillet. Entre temps, les apprentis photographes seront accompagnés lors de séances hebdomadaires par cinq professionnels toulousains de l’image : Florence AT, Sara Jabbar-Allen, Fabien Ferrer, Audrey Guerrini et Hugo Pinsolle.
Pendant ces six mois de formation, les jeunes devront réaliser un reportage avec pour thème « Ma terre, ma famille ». Une mise en lumière de « l’environnement, la société, la communauté mais aussi de leur famille », explique Reza. Et d’ajouter, « le message important à retenir est que cette formation va au-delà de la photographie : c’est une ouverture vers le monde ».
Au terme du projet, les meilleurs clichés seront sélectionnés puis exposés dans plusieurs structures toulousaines, dont la Médiathèque José Cabanis et la Médiathèque Grand M.
Le projet, organisé par l’association La Grande Expo et Aïna World (ONG internationale fondée par Reza), est parrainé par Clément Poitrenaud. Passionné d’image et photographe à ses heures, le rugbyman avait exposé ses œuvres en septembre 2011 lors du MAP Toulouse, festival de la photo amateur, où il avait fait sensation et rencontré Reza.
Article de Joséphine Durand
