Une association toulousaine propose un « voyage initiatique dans le manga et la culture japonaise »

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Fort du succès des précédents stages mangas, l’association Toulouse Midi-Pyrénées Japon renouvelle l’expérience. Le rendez vous est donné aux toulousains, du 7 au 9 et du 21 au 23 août dans les locaux de l’association pour une initiation découverte à l’univers japonais et à la création des mangas.

 

« Quelque soit le niveau de dessin, tout le monde peut profiter de ce voyage initiatique dans le manga et la culture japonaise », explique Nicolas Rivière, qui dispense les cours. « Le stage est proposé sur deux jours au cours desquels les ‘apprentis mangakas’ pourront apprendre les rudiments de cet art japonais ou se perfectionner. Le premier jour, place au dessin manga puis à la spécialisation des trames, des couleurs et du texte. Le lendemain, les passionnés seront initiés à la peinture et à la calligraphie japonaise », détaille le dessinateur.

Lors de ces ateliers, le Japon est à l’honneur. « Les cours durent  près de 2 heures et se font en comité restreint pour privilégier le contact, la compréhension et la qualité. « Chaque cours combine les bases du dessin de manga et la compréhension de cette culture. D’ailleurs on imprimera quelques uns des travaux des élèves en fin d’année et on en fera une exposition » souligne Nicolas Rivière. « En tant que dessinateur et fan de la culture manga, je cherche à transmettre les valeurs de courage, d’abnégation et d’ouverture d’esprit » conclut ce dernier.

 

« A Toulouse il y a vraiment de l’intérêt pour la culture japonaise et pour le manga »

Chaque année, le Toulouse Game Show est le lieu, où (entre autre), tous les mordus de manga se retrouvent et partagent leur passion. Un succès tel que l’événement, s’installera désormais au Parc des expositions.

D’ailleurs à Toulouse, les passionnés de l’univers manga sont nombreux. C’est le cas de Florent, toulousain de 22 ans, accro au phénomène japonais depuis des années. « Les mangas me permettent de m’ouvrir et de m’échapper de la réalité. C’est un autre monde imaginaire qui m’offre une autre ouverture sur le monde, une autre façon de comprendre la société qui m’entoure », termine le passionné.

 

Article d’Alexandre Blenzar