Toulouse : Un air de Tango plane sur la ville rose

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Depuis lundi et jusqu’au 7 juillet, Tangopostale propose aux toulousains un plongeon dans la culture argentine. Bals de tango (Milongas) gratuits, concerts, expositions, conférences et les incontournables pèlerinages sur les traces des racines de Carlos Gardel, font partie de l’édition 2013 du 5e Festival International de Tango argentin de Toulouse.

 

Lundi, 18h30. De nombreux couples s’essayent au tango sur la place Saint-Georges. Les passants, intrigués, s’arrêtent, c’est une milonga, un bal de tango argentin organisé en pleine ville dans le but de promouvoir cette danse et le festival.

« Il y a un lien entre le tango et Toulouse. Carlos Gardel, le célèbre chanteur-compositeur de tango, est né dans la ville rose et a passé ici les deux premières années de sa vie. Ensuite, une importante communauté d’artistes latino-américains réside ici », explique le Président du festival, Christian Couderette.

« Pendant une semaine, ce festival vous fera rêver de voyage et d’aventure. Tangopostale est entièrement dédié au tango argentin : milongas en plein air, animations gratuites dans les rues, les jardins, sur les places et les rives de la Garonne, sans oublier le folklore argentin, le cinéma, des bals avec orchestre… C’est un programme passionnant qui attend les Toulousains », s’enthousiasme-t-il.

 

« Carlos Gardel et le tango sont le trait d’union entre l’Argentine et Toulouse »

« Toulouse est la ville de Carlos Gardel, le pape du tango. Alors on se devait de lui faire honneur par le biais d’une exposition et, plus largement, du Festival qui diffuse la culture tanguera dans la Ville Rose », souligne Christiane Bricheteau.

Mardi 2, mercredi 3 et vendredi 5 juillet, de 16h15 à 17h, l’écrivaine et spécialiste de Carlos Gardel, commentera l’exposition « Carlos Gardel ou le tango universel » à l’Espace EDF Bazacle, en bord de Garonne.

« Tangopostale c’est aussi plus de 80 événements en majorité gratuits. Et pour finir en beauté, un grand bal sera donné le 4 juillet place Arnaud-Bernard », termine le Président du festival.

 

Article d’Alexandre Blenzar