Amélie Nothomb et Buenos Aires, superstars du Marathon des Mots 2013

501

Du 27 au 30 juin prochain, la 9e édition du Marathon des Mots mettra à l’honneur écrivains, comédiens et lecteurs autour de l’écriture et de la poésie. Une ville aura la vedette : Buenos Aires, mais le programme sera bien plus vaste avec un détour du côté de la Belgique et un autre en compagnie des comédiens de la Comédie Française.

 

« On peut réellement parler de marathon car en un temps très court il y aura un foisonnement d’évènements », déclare Arlette Sylvestre, vice-présidente du Grand Toulouse. Le fil rouge du marathon sera de « rendre vivante l’écriture » et « d’incarner les mots au travers d’artistes éclectiques » dans Toulouse et ses environs, évoque Olivier Poivre d’Arvor, directeur de France Culture et de la manifestation toulousaine.

« C’est un évènement ancré dans la région, on va aller dans toutes les communes et toucher aussi les lycéens qui seront les lecteurs et les citoyens de demain. Il y a un aspect à la fois éducatif  et culturel dans cette manifestation » souligne Dominique Salomon, vice-présidente de la région.

 

Une programmation « éblouissante »

Le programme annoncé du 9e Marathon des mots « a tout pour plaire » : de grands acteurs, des écrivains talentueux, des balades ici et là, des lectures et des échappées en musique avec pas moins de 160 propositions artistiques et littéraires présentées en exclusivité au public toulousain.

Sur un air Latino, le grand public va découvrir des artistes argentins comme le dramaturge Alfredo Arias, des lectures des grands textes de la littérature argentine (Soriano, Guevara,…), un parcours dans l’œuvre de Jorge Luis Borges et des hommages à Copi et Hector Bianciotti. La Belgique ne sera pas de reste puisque le festival fait la part belle au plat pays en invitant une délégation d’écrivains wallons menée par l’incontournable Amélie Nothomb.

Au total, ce sont plus de 100 000 visiteurs qui, chaque année, fréquentent les différents rendez-vous du Marathon des mots.

 

Article d’Alexandre Blenzar