100 concerts en 3 jours pour faire voyager Bach à Toulouse

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Les 7, 8 et 9 juin le Festival « Passe ton Bach d’abord », organisé par l’Ensemble Baroque de Toulouse, vient rendre hommage pour la 6ème année consécutive au compositeur allemand. Un événement qui prendra place dans le centre-ville de Toulouse dans ses lieux les plus insolites.

 

Pour commencer le mois de juin en musique, l’Ensemble Baroque de Toulouse, fondé en 1998, s’aventure à réinterpréter Bach à travers une programmation de 100 concerts sur 3 jours. Sur le thème du « voyage immobile ? », Michel Brun, directeur musical, à l’initiative du projet, fait un clin d’oeil au parcours professionnel de Bach. « On a voulu insister sur une caractéristique de Bach qui n’a jamais quitté l’Allemagne. Mais pourtant il n’y a pas de compositeurs de son temps qui ait autant voyagé dans sa tête. C’est une musique qui part dans toutes les directions ». Dans le cadre de cette édition c’est la Slovénie, la Lituanie et l’Espagne qui sont à l’honneur : « Nous avons souhaité une confrontation entre les différentes formes de la musique ». Le Café Zimmerman, repère musical du musicien à l’époque, reprendra vie pour l’occasion dans l’enceinte de l’Université du temps libre. « Les gens pourront venir boire un verre ou se renseigner sur le Festival » précise Margaux qui s’occupe de la communication.

 

Des bars aux lieux insolites : Bach descend dans la rue !

Parents, enfants, amateurs de musique, curieux pourront venir découvrir Bach interprété par les musiciens contemporains au Tribunal du Commerce, à la Chapelle des Carmélites ou encore à la Bibliotèque d’études méridionales. Un projet qui s’est formé au cours d’une conversation entre amis se souvient Michel Brun. « J’avais une idée mais je n’arrivais pas à la concrétiser. Le festival est née d’une impulsion, d’une envie de rendre la musique de Bach plus accesible. J’ai voulu faire descendre Bach dans la rue. » Une initiative née du désir de rendre hommage à un musicien « modeste » qui « trimballait son clavecin de chez lui au café Zimmerman ».

 

Article de Marine Astor