Toulouse : un carnaval 2013 simplement « magique »

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Après le succès remporté avec sa première édition en 2012, le Carnaval de Toulouse a conquis, une nouvelle fois, les Toulousains qui se sont déplacés en nombre.  Malgré le froid et les averses, confettis et liesse générale ont marqué les festivités.

 

Des princesses, couronnées ou à talons, des pirates, prêts à l’abordage : vendredi, les Toulousains ont joué le jeu du déguisement. Et pour cause. Si les plus petits étaient grimés, les grands n’ont pas non plus hésité à se prendre au jeu du « second degrés ». Sur les allées Jean Jaurès,  un gorille, un Marion ou encore un Tarzan étaient de la partie pour prendre part aux festivités. Des rires, des éclats de voix mais surtout la musique, à son niveau sonore maximum sont venus emplir les rues de la Ville Rose. Toulouse, qui n’en est pourtant pas à son coup d’essai, a réussi à fasciner ses habitants. En effet, les regards admiratifs devant Monsieur Carnaval ou face aux immenses chars ne venaient pas forcément des plus jeunes. Ainsi, Philippe, 51 ans, confie « regarder ces constructions démesurées avec les mêmes yeux ébahis que l’année dernière ». Malgré un temps plus que maussade, les Toulousains n’ont pas caché leur excitation. Certains se sont même risqués, pour ne pas rater le spectacle, à grimper sur les rambardes des bouches de métro. Noires de monde, les rues de Toulouse ont été le théâtre de cette manifestation hors du commun.

Haut en couleurs et original, le Carnaval joue la carte de l’excentricité, largement plébiscitée par les Toulousains. « J’adore les costumes et l’univers du char punk » s’extasie Morgane, 15 ans. En effet, punks mais aussi danseuse brésiliennes ou encore bancs de poissons musiciens ont été la preuve que la Ville Rose est multiculturelle. Pas courant de croiser un Toulousain juché sur des échasses ou des jeunes femmes se promenant avec des perruques roses. Pierre Cohen avait d’ailleurs dit de ce carnaval qu’il était  intergénérationnel et qu’il « permet en outre la participation et l’implication de personnes de tous les milieux sociaux, de toutes les origines ».  Comme Benjamin, petit Toulousain de 8 ans, l’a si bien exprimé, ce carnaval était simplement « magique ».

 

Article de Nadia Hamdani