Marina Foïs, Etienne Chatiliez et Georges Lautner à l’affiche du festival Zoom Arrière 2013

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Fernandel, Jerry Lewis, Bourvil, Monicelli, De Funès, Billy Wilder, les Marx Brothers ou encore Woody Allen. Pour la septième édition de son festival Zoom Arrière, la Cinémathèque de Toulouse fera la part belle aux « Drôles de Films », du 5 au 13 avril.

 

« Après les Films Interdits l’an dernier, on voulait revenir à quelque chose de plus léger », explique Natacha Laurent, déléguée générale de la Cinémathèque de Toulouse. Place au rire donc pour ce Zoom Arrière. Plus qu’un festival sur la comédie, une véritable ode au burlesque, de 1906 à nos jours, sera délivrée par la cinémathèque. Une ode qui commencera par le commencement : le cinéma muet. « Jusqu’en 1929, le rire était corporel, précise Natacha Laurent. On essaiera donc de montrer comment ce rire des pionniers, Charlie Chaplin, Max Linder, Buster Keaton ou Laurel et Hardy, s’est adapté, transformé avec le passage au parlant. »

Les « drôles de films » de trois grandes cinématographies, française, américaine et italienne, seront mis à l’honneur. Plus d’un siècle de bobines pour « montrer que le cinéma d’aujourd’hui se nourrit sans cesse de celui d’hier, affirme Natacha Laurent. Et aussi comprendre ce qui provoque le rire ». Un zoom sera également fait sur l’humour finlandais. « Pour découvrir un rire « exotique », inattendu, ajoute la déléguée générale. Inattendu car on n’a pas la même culture, donc on ne rit pas aux mêmes choses ! ».

« Mais il ne s’agit pas seulement de projeter des films, précise Natacha Laurent. Le festival Zoom Arrière, c’est avant tout une programmation originale, mais aussi la mise en place de dialogues avec les artistes ». Le public pourra donc aller à la rencontre de Marina Foïs, Etienne Chatillez, Elina Salo, Henry-Jean Servat et bien d’autres. La Cinémathèque de Toulouse recevra également un monstre de l’humour à la française en la présence de Georges Lautner, réalisateur des mythiques Tontons Flingueurs qui célèbrent cette année leurs 50 ans.

 

Article de Joséphine Durand