Toulouse. La semaine de l’antiquité en mars dans la Ville rose

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Toulouse. La semaine de l’antiquité en mars dans la Ville rose
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Chaque année, l’Antiquité est mise à l’honneur au mois de mars, sous l’impulsion de l’Artela-Cnarela (association des enseignants de langues anciennes).

Grâce à diverses manifestations dans toute la France, dans les établissements scolaires et les universités, les sciences de l’Antiquité et les mondes anciens viennent à la rencontre de tous. Cette année, le thème retenu est : « Amour et Amitié ».

En 2025, le musée Saint-Raymond s’associe à l’association étudiante Périples pour proposer aux étudiants et au public différentes visites et ateliers. Pendant cette semaine, l’entrée du musée sera gratuite pour tous les étudiants en visite individuelle.

Il propose Les « coups de foudre » de Zeus, entre désir et violence. Zeus, dans la mythologie grecque, est le dieu le plus important, celui à qui de nombreux dieux, déesses et héros doivent leur existence. Mais si ces personnages ont le même père, ils n’ont pas la même mère, ce qui a le don d’exaspérer Héra. À tort ? Cette visite propose de changer notre vision sur les amours de Zeus et sur les relations amoureuses très particulières qu’entretiennent les dieux et les déesses des mythes gréco-romains.

Les couples divins d’Orient

Et l’exposition Les couples divins d’Orient ou comment (re)découvrir les sculptures de la villa romaine de Chiragan afin de comprendre comment s’articule la religion des anciens Romains selon les nombreuses identités qui composent l’Empire romain. La religion romaine est polythéiste, composée de différentes divinités et pouvant en intégrer de nouvelles selon les époques et les régions.

L’étendue de l’Empire romain et son caractère inclusif en matière religieuse a donc facilité l’intégration de divinités d’origine étrangère, tels que Sarapis et Isis venus d’Égypte ou encore Cybèle et Attis venus d’Asie Mineure (Turquie actuelle) qui se retrouvent dans la villa de Chiragan. Le Musée propose au public de parcourir ses sculptures et d’en comprendre le contexte, lié à la religion multiculturelle romaine.

 

La rédaction