Le sport et le Maroc à l’honneur pour la 5ème édition du Salon du livre Midi-Pyrénées

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Ce week-end, le salon « Vivons Livres » fête sa cinquième édition au Centre des Congrès Pierre Baudis. Avec le sport à l’honneur et le Maroc comme pays invité, les 50 auteurs et éditeurs de Midi-Pyrénées présents côtoieront des personnalités internationales comme l’écrivain Tahar Ben Jelloun ou encore l’entraineur de l’équipe de France de handball Claude Onesta.

 

Salon régional dédié aux auteurs et éditeurs de Midi-Pyrénées, « Vivons Libres » propose pendant deux jours, des rencontres, des débats et des lectures autour d’un thème qui change tous les ans. Et cette année c’est « Sport & société ». Concernant le pays invité, « ce n’était pas prévu au départ mais nous avons été rattrapé par l’actualité et le fait que l’on travaille avec des pays du Maghreb a favorisé ce choix » explique Michel Perez, président du Centre régional des lettres (CRL). L’organisation, qui a invité l’écrivain Tahar Ben Jelloun a également voulue donner « une place conséquente aux intellectuelles et femmes auteurs qui aborderont leur situation dans leur pays ».

Quand au sport, « ce n’est ni tombé du ciel ni un hasard, c’est une thématique liée aux Jeux Olympiques » souligne Hervé Ferrage le directeur du CRL. Le thème est centré sur deux sports majeurs de la région, le rugby et le cyclisme. « Dans les rencontres plus spécifiques il nous a semblé intéressant de parler des femmes dans le sport et de leur intégration » complète Hervé Ferrage. A noter également, la présence de l’entraineur de l’équipe de France de handball Claude Onesta, invité pour parler de son livre « Des hommes libres » et son expérience au plus niveau.

Cette édition, la première depuis la disparition de la librairie Castela, va s’ouvrir dans un contexte de plus en plus difficile pour les éditeurs locaux. « C’est un domaine culturel important pour la région mais il est très fragile, c’est pour ça qu’il faut le préserver » explique Michel Perez qui veut faire preuve d’optimisme. « Il y a des projets de reprise de librairies, ce n’est pas forcément facile car il faut des repreneurs et surtout des passionnés mais il faut être confiant ».

 

Emma Faury