Après sa soirée de lancement samedi au Connexion Café, le nouveau magazine culturel de Toulouse est désormais disponible. Baptiste Ostré, l’un de ses fondateurs nous en dit un peu plus.
Toulouse Infos : Comment a débuté cette aventure qui a donné naissance à Clutch Magazine ?
Baptiste Ostré : Elle a démarré il y a déjà quelques mois. Avec toute une équipe, nous voulions nous retrouver autour d’un projet commun avec le domaine culturel en thème phare, étant notre domaine de prédilection. C’était une envie commune. Au mois de mai dernier, nous avons pu concrétiser tout ça.
T.I : Quelles sont les différences avec Let’sMotiv, votre ancienne rédaction ?
B.O : Les idées ne sont pas les mêmes. Notre magazine est basé sur le contenu. Nous avons décidé de mettre la qualité des textes et le travail journalistique en avant. Il y aura des actualités mensuelles mais également des papiers décalés avec un fond. Clutch aura également dans ses pages le développement d’un sujet profond comme par exemple, « comment cette ville arrive-t-elle à marier ses habitants festifs et les riverains ? En traitant les problèmes de voisinage dans les quartiers concerts… ». Une partie agenda est étoffée avec toutes les dates des nombreuses soirées (400 dates) et concerts à Toulouse. C’est plus exhaustif et complet.
T.I : Quel est le statut juridique du magazine ?
B.O : C’est une société en cours de construction, c’est une structure coopérative de la loi de 1947 et une association nous vient en soutien, nous sommes complémentaires.
T.I : Quelle est votre ambition pour le futur du magazine ?
B.O : On y va pas à pas sans pour autant ne pas réfléchir. Toute l’équipe a la même ambition pour le magazine, il faut rapidement faire une consensus et savoir où on veut aller, c’est un travail collectif et d’échange. Lors de la soirée de lancement où environ 800 à 1000 personnes étaient présentes grâce aux organisateurs, groupes nous avons eu un bon retour pour ce premier numéro. L’ambition n’est pas de refaire un Let’sMotiv, Clutch a sa propre identité.
T.I : Où peut-on trouver le magazine ?
B.O : Il est accessible depuis samedi et est distribué gratuitement dans 500 points de diffusion.
Propos recueillis par Emma Faury
