Ce Jeudi, la nouvelle Ministre de la Culture visitait l’exposition « Corps et Ombres – Caravages et le caravagisme européen » au musée des Augustins. Un bon moyen de promouvoir « notre patrimoine, qui est d’une richesse incomparable et qu’il faut pouvoir partager avec tout les français ».
Accompagnée de Pierre Cohen, de Martin Malvy ainsi que de nombreux autres élus locaux, la Ministre a pu découvrir, au travers de l’exposition, différentes œuvres du début du XVIIéme siècle. Aurélie Filippetti a admiré plus d’une centaine de peintures des « maîtres du nord » flamands et hongrois et s’est intéressée à la collaboration internationale que la galerie a mis en place. En effet celle-ci s’est associée avec le musée Fabre de Montpellier, ainsi qu’avec deux musées situés dans le Connecticut et à Los Angeles pour donner le jour à cet événement culturel. Reflétant ainsi la « circulation des œuvres dans les musées de Province » que l’élue veut accentuer.
La Ministre a trouvé la visite « magnifique » et « très intéressante » et elle la poursuivra dans la région. En effet, Aurélie Filippetti inaugurait ce matin le musée Toulouse-Lautrec à Albi et ouvrira le festival de Jazz in Marciac dans l’après-midi.
« Je déplore toujours le déséquilibre culturel qu’il y a entre l’Île de France et les autres régions françaises »
Ce déplacement a également servi à souligner la dysharmonie qui existe dans la répartition culturelle entre Paris et les autres villes du pays. Dysharmonie qui se retrouve bien sûr dans les fonds monétaires attribués à chaque région. Elle affirme donc « qu’il faut pouvoir irriguer toutes les régions » en faisant des « efforts particuliers envers les musées de Province ». Des initiatives prises par les collectivités régionales que l’État doit ensuite « accompagner au travers de moyens et de conseils d’expositions ou de présentations. »
A cette occasion, le préfet de Toulouse a tenu, au travers de chiffres, à présenter les engagements que la région apporte en faveur de la culture. C’est entre autres 150.000 euros qui sont annuellement consacrés au Fond Régional d’Acquisition pour les Musées et 50.000 euros seulement pour les expositions. Initiatives qu’Aurélie Filippetti félicite affirmant que « même dans un contexte économique difficile, notre culture, elle, n’est pas et ne doit pas être soumise à la crise ».
Marie Leconte
